Hier, j’ai eu envie d’un peu d’air, de soleil et d’espace. Accompagné de mon épouse, nous sommes descendus sur la Prom pour voir si la mer était toujours à la même place.
La mer se révèle la dernière alchimiste. Le petit vent froid et sournois du centre-ville devient, à son contact, grand air, effluves marines et, soleil aidant, j’ai même eu l’impression qu’il était moins froid.
Avec elle, l’uniformité ne secrète pas l’ennui, mais créée un patchwork de variétés. Son bleu, au contact de ceux du ciel se décline en innombrables nuances. Le bruit, qu’habituellement j’exècre se fait murmure apaisant. Et même les nombreux promeneurs ne me pesaient plus.
Instantanés: 3 jeunes filles se baignant, un marchand de glaces ambulant (il aurait fait peut-être un meilleur chiffre d’affaire avec des marrons chauds), quelques cyclistes et rollers. Un stop sur les banquettes de Robba Capeu pour se gorger de soleil puis retour sur la vieille ville pour un café au soleil.
Le soir, quelques amis à la maison pour un repas frugal d’aubergines panées et une tortilla de pommes de terre, le Côte du Rhône, puis le Canne bleue…
Finalement, malgré le résultat des municipales niçoises, on peut encore passer d’agréables moments dans notre ville si on ne voit ni n’entend notre nouveau maire. Espérons que cela durera.