Ali Traoré est bien du voyage.
C’était la semaine dernière, la France disputait son traditionnel match de préparation contre la Belgique, qui attend ça toute l’année, ainsi que de savoir combien de points marquera Charleroi en Euroligue et la ville choisie par le prochain forcené pour dégommer des bouffeurs de frites. Dans un match au couteau, la France ne s’est inclinée dans le final qu’à cause de la patte de Yannick Driesen, qui du haut de ses 2,16m ne finira pas deux fois de suite avant-dernier de la ligue espagnole.
Les Bulls puantes
En 2011, ce n’est sans doute pas parce qu’elle avait battu la Belgique 74-44 que la France avait été en finale de l’Euro contre l’Espagne quelques semaines plus tard. Il y a donc toutes les raisons d’espérer que la défaite 63-57 de 2012 soit le meilleur présage qui soit. L’importance du secteur intérieur n’étant plus à démontrer, le pedigree des Français parle pour eux : Diaw s’est vu offrir un stade de six mois avec Duncan aux Spurs, Pietrus n’est plus à présenter même s’il n’est que le frère qui joue à Valence, Turiaf a eu droit à son Intérieur sport et Traoré est toujours là quand on n’a pas besoin de lui, et ce depuis l’Euro 2009. On n’est jamais MVP de Pro A par hasard. Et comme Noah a foutu les Bulls à tout le monde, c’est Séraphin qui a pris la place. Est-ce par qu’il fait 5 cm de moins que ses blocks sont considérés par les arbitres comme des fautes offensives ?
On résume : Batum, Diaw et donc Parker.