Enfin une émission intéressante et populaire qui parle de notre fruit préféré, la baie d’acai. Je suis tombé sur ces 2 vidéos sur Youtube qui nous invite à suivre la charmante globetrotteuse Tania Young dans un de ses magnifiques voyages au Brésil, pour y découvrir ses mœurs et sa culture. Aussi, nous avons la chance de voir la présentatrice prendre l’initiative de nous faire une présentation complète de la baie d’acai.
Embrapa, l’équivalent du CNRS brésilien a mis en avant que le pigment responsable de la couleur violette de la baie d’acai contient un niveau élevé en antioxydants. C’est l’anthocyanine, un riche antioxydant, présent dans ce pigment qui va capturer les radicaux libres. De plus, ce même institut a mis en avant que l’acai permet de lutter efficacement contre le cholestérol.
C’est dans le nord du Brésil que nous emmène Tania pour la suite de l’aventure, plus précisément dans la capitale de l”acai, un endroit qui s’appelle Belém, dans l’immense delta du fleuve Amazone. Dans cette région, nous apprenons qu’il est consomme 250 000 litres de jus d’acai par jour ! En effet, cette région est particulièrement riche avec une végétation dense, un sol enrichi grâce aux sédiments véhicules par l’Amazonie, ce qui permet aux palmiers à l’origine de la baie d’acai de pousser de façon optimale et de produire un fruit riche en vitamines et éléments essentiels.
C’est sur le marché traditionnel de Veropeso, l’un des plus vieux marche d’Amérique Latine, qu’on peut le mieux se rendre compte de phénomène Acai. Tous les jours, 50 tonnes de baies d’acai 100% bio est vendu sur le marché. Ces baies sont cueillis le matin même dans la jungle des environs et est transportées par bateaux entre la foret et le marché. Sur cette large quantité, la moitié sera consommée le jour même dans la région de Belém, où l’acai est transformée en une sorte de soupe qui est consommée entre les repas, deux fois par jour.
C’est à 30 min de Belém qu’on peut trouver la meilleure qualité de baie d’acai. C’est d’ailleurs pour cela qu’un grand nombre de famille s’est installée sur ces berges afin de récolter avec beaucoup d’agilité, et ce pendant 9h par jour, 7 jours sur 7, ce superfruit, en escaladant les palmiers, pieds nus, au péril de leur vie. Les grappes de baies d’acai se trouve sur la partie la plus haute du palmier, ce qui demande aux cueilleurs d’escalader a 15m de hauteur avant de pouvoir atteindre ces fruits. Ils disent trouver leur énergie dans les baies qu’ils consomment tous les jours. L’apprentissage commence tôt, en général autour de 6 mois. Apres des années d’expérience, les plus aventureux, perches à leur sommet, passent d’arbre en arbre pour éviter à avoir à remonter jusqu’à la cime. L’acai étant la seule source de revenu, les cueilleurs font particulièrement attention à leurs arbres afin de ne pas les abimer durant la récolte du fruit, de sorte à pouvoir revenir ultérieurement et récolter à nouveau.
L’un des principal exportateur d’acai travaille étroitement avec les cueilleurs de la région sans pour autant les exploiter. En effet, avant même que l’acai devienne l’or noir de cette région du Brésil, cet exploitant a construit une école pour permettre aux enfants des cueilleurs de pouvoir avoir une éducation et offrir un certain réconfort à ces familles.
Cet exploitant emploie 1000 personnes au niveau de la cueille des baies et de son usine où il transforme la baie en jus d’acai, en sorbet et en boissons énergisantes. En général, il reçoit dans son usine 15 tonnes d’acai par jour, ou le fruit sera de nouveau trie, plus lave pour enlever toutes les impuretés et poussières. Le produit transforme est ensuite envoyé partout sur la planète pour satisfaire l’engouement de ses adeptes.
Malheureusement, nous ne saurons pas si Tania Young aime l’acai, peut être une prochaine fois, lors d’un nouveau voyage dans ce magnifique pays qu’est le Brésil. Un grand merci à la personne qui a partagé cette vidéo et a France 3 pour faire des émissions de qualité telles que Faut pas Rêver.