16 juillet La loose - Lendemain de java Le lendemain matin ça m'enserrai à deux endroits : la tête, le fameux étau des lendemains de java, rien d'étonnant à cela, et le majeur, quelque chose m'asphyxiai le majeur : une rondelle de métal semi précieux : mon alliance m'étouffait déjà ! Je regardai Angèle ronfler et c'était beau et je descendis chercher du pain frais et des croissants. Je trouvais Angèle, nue dégrisée douchée, au propre comme au figuré. Le journal grand ouvert cachait son doux visage : en première page, l'affaire de notre école… - Alors comme ça tout était vrai ? - Je ne t'ai pas menti, j'en ai juste rajouté un peu, je ne couvre pas l'assassin, je n'en savais pas plus que l'inspecteur à ce sujet. Tu sais c'est un article, on appelle ça un "marronnier" qu'ils mettent, deux mois après pour remplir les cases vides de l'été… - Mais alors, tu risques ta vie ? Ô mon héros, viens que je t'embrasse. Et nous fîmes l'amour entre la page des sports et celle des faits divers. J'eus la photo d'un poids lourd écrasé imprimé sur la fesse gauche. Décidément, cette fille était bizarre. Plus d'une auraient fui sans laisser d'adresse. C'était peut-être pour cela que je l'aimais… A suivre... demain !
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