San Francisco est une ville différente. Différent de ce que l’on connait à Paris. Différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Différent de notre manière parisienne d’appréhender la vie.
Ce matin j’ai brunché à San Francisco au café Tartine sur Valencia avenue. Avec Rucha et ses amis. Plateau de fromages. Pain grillé. French toast. Et Mimosa. Nous avons ensuite marché jusqu’au parc Dolores pour savourer une glace au soleil.
Dolores est un parc extraordinaire. Terrains de basket. Terrains de tennis. Barbecues. Terrain vague où l’on joue au foot. Gays. Clodos. Enfants et parents. Artistes divers et variés. Amis et amoureux. La différence est la norme. Pas de stéréotypes. Pas de mode apparente. Pas de style particulier. Les gens sont au naturel. Tous disemblables. Tous respectueux les uns des autres. Je suis assez admiratif de ce joyeux melting pot. Random people in a beautiful place. L’art de vivre San Franciscin. Je trouve Paris moins ouvert à ces scènes sociales. Paris est devenue une ville bourgeoise où la différence n’est pas encouragée. Une ville touristique qui chérit son patrimoine à l’excès. Une ville où l’espace est rare. Paris enferme l’art et la différence. A San Francisco, l’art est célébré dans la rue. L’art est populaire.
J’exagère. Je caricature. Je m’énerve. Mais c’est le sentiment que j’ai eu en voyant tous ces gens d’horizons si différents apprécier, ensemble, et avec toutes leurs différences, ce soleil, ce ciel bleu et cette herbe verte. Et c’est stimulant. C’est réjouissant. Alors j’apprécie. J’apprécie ces différences. Et j’aimerais réinventer ma vie.
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