Trouver un voisin de confiance pour faire vos courses, sortir le chien ou préparer le dîner? La plateforme new-yorkaise « Done.com » met en relation les voisins pour de petites missions.
« Done » (« c’est fait » en français) est un réseau social créé à New York City dans le but de faire fonctionner les échanges de services entre les habitants de la ville. On peut s’inscrire en tant que demandeur d’un service, en tant qu’offrant du service, ou les deux. Les services proposés ou demandés sont extrêment variés: faire le ménage, aller chercher les enfants à l’école, prendre un cours de photo, monter des meubles, faire une course, etc. La sélection des personnes offrant leur service est drastique et bien menée. Le postulant devra rencontrer un membre de l’équipe du site internet, donner des références d’anciens employeurs et s’authentifier avec son compte facebook.
La personne qui demande un service publie son projet sur le réseau, avec le prix proposé. Il rentre également les données de sa carte bancaire. Le site va ensuite le mettre en contact avec des voisins intéressés, lesquels peuvent proposer un autre prix. Une fois la personne idéale trouvée, les deux pourront communiquer directement. Lorsque la tâche a été effectuée, le site envoie un mail invitant le donneur d’ordres à payer et à rédiger une petite note quant au travail effectué. Il est aussi possible de faire une demande à une personne spécifique directement, sans passer d’annonce générale.
L’idée d’une plate-forme communautaire est tout à fait utile dans les moyennes et les grandes villes. Certains sites existent déjà en Europe pour les cours à domicile ou les gardes d’enfants, mais il serait intéressant de créer un véritable réseau social sur le modèle de Done. Dans ce type de structure, le site prend une commission sur toutes les transactions. A part la création du site et la publicité, il n’y a ensuite aucun frais fixe. Un business qui peut être lancé à domicile, seul ou avec une équipe très réduite, puis développé au fil du temps à l’image de son modèle américain. Le segment « local » reste un segment d’avenir et encore assez inexploité sur internet, il a certainement de beaux jours devant lui pour qui se montre créatif et saura bien communiquer dans les journaux et médias locaux.