Genre: science fiction, aventure
durée: 1h35
année: 1984
L'histoire: Un savant américain a mis au point un appareil qui permet de transporter les objets dans une autre dimension. Lors d'une expérience, Carrie, une journaliste, et Dan, un électricien, se retrouvent projetés dans un univers du futur, nommé Vonya. Kleel le Warlord règne sur ce monde grâce à sa magie. Carrie est enlevée par Kleel, qui veut en faire sa deuxième femme.
La critique d'Alice In Oliver:
Humm... Miam, miam ! Le beau nanar que voilà ! J'ai nommé Les Aventuriers de l'Univers Perdu, réalisé par Terry Marcel en 1984.
Difficile de dire à quelle catégorie appartient cette série B (pour ne pas dire série Z) fauchée puisque le film oscille entre aventure, science fiction, heroïc fantasy et voyage dans le temps. Pour mieux comprendre de quoi il en retourne, il est nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario.
Attention, SPOILERS ! Un savant fou a mis au point une machine qui permet de téléporter les objets et les humains dans une nouvelle dimension.
Evidemment, une telle découverte intéresse la journaliste Carrie Madison. Accompagnée par un électricien, Dan, nos deux huluberlus traversent accidentellement le temps et atterrissent dans un monde parallèle, surnommé Vonya.
Cet univers hostile est dirigé par Kleel le Warlord, un être tyrannique et cruel.
Ce dernier kidnappe Carrie. Heureusement, Dan va partir à sa rescousse et affronter tout un tas d'ennemis débiles !
Entre autres, ce dernier rencontrera un homme des cavernes mais aussi des créatures avec des yeux rouges et hypnotiques.
Au niveau du casting, Les Aventuriers de l'Univers Perdu réunit quelques visages bien connus du cinéma bis, entre autres, John Saxon, Richard Hatch, Kay Lenz et Kenneth Hendel.
Visiblement, ce long-métrage semble très influencé par le cinéma de George Lucas et de Steven Spielberg. En vérité, Les Aventuriers de l'Univers Perdu pourrait s'apparenter à un mixe entre Les Aventuriers de l'Arche Perdue et Star Wars.
Hélas, Terry Marcel n'est pas Steven Spielberg ni George Lucas. En l'occurrence, le réalisateur doit composer avec un budget limité, soit trois francs six sous.
En gros, si vous aimez les bonhommes en mousse, les bastons foireuses et les monstres improbables, ce nanar devrait largement vous satisfaire.
A cela, rajoutez un héros principal sans aucun charisme et interprété par un Richard Hacht totalement à côté de la plaque, et vous obtenez un gros nanar involontairement hilarant. Toutefois, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux.
Par exemple, John Saxon cabotine dans la peau du bad guy de service.
Même remarque pour Jay Lenz, une blondasse qui passe son temps à crier et à se demander où elle a pu foutre sa trousse à maquillage.
Tout un programme ! Néanmoins, dans son genre, Les Aventuriers de l'Univers Perdu reste un nanar de haute volée et terriblement sympathique.
Certes, les défauts sont extrêmement nombreux. Paradoxalement, ce sont ces mêmes défauts qui font aussi ses qualités.
Par là, comprenez que le film est tellement nul qu'il en devient étrangement génial !
Note: je passe !
Note nanardeuse: 17.5/20