POP - Pony Pony Run Run sort son deuxième opus éponyme et comment dire.......On n'a pas aimé!
Ben oui ! Ca arrive ! On a pourtant essayé mais on n’y est pas arrivé ! On s’est quand même posé quelques questions sur le bien fondé de notre jugement, et nous sommes arrivés à la conclusion que c’était certainement plus dû à notre difficulté avec le genre qu'à l'album en lui-même. Un genre qui se veut propre, lisse et bien formaté. Oui, le trio français fait de la pop, il le revendique et il la fait plutôt bien. Et pour ce deuxième opus Pony Pony Run Run s’est clairement dirigé vers des sonorités plus orientée "club" et plus facile d’accès. Ils nous gratifient d’un disque dansant, frais qui, cet été, devrait passablement remuer le sable méditerranéen. L'album est rafraichissant c'est certain ; il est acquis qu’il va faire son chemin pendant les vacances, mais pour nous il a le défaut de ses qualités. En voulant volontairement délaisser les guitares pour les remplacer par plus de synthés, le groupe s’est piégé lui-même en omettant de densifier ses compos. Le résultat est sans appel, un disque qui s’il va dans la direction qu’ils ont souhaité, manque cruellement de volume et de couleurs. En fait le résultat s’avère beaucoup trop plat, laissant l’auditeur en manque de substance. Et à vouloir trop s'imprégner des 80's le combo en a complètement négligé d’y apporter la modernité que les 30 ans qui nous séparent de cette décennie nous ont offertes. Ce qui malheureusement prétérite fortement la dynamique souhaitée, car cette volonté de sonner « retro » à pour conséquence de le rendre pour ainsi dire dépassé. Du coup on n’y voit un album qui n'offre aucune surprise et ne recèle pas vraiment d’originalité, on se laisserait même aller à dire que c’est du déjà vu.
Mais malgré notre mauvaise impression, on ne se fait pas de soucis pour eux et pour cet album. Les inconditionnels du genre l’ont déjà fortement plébiscité et les fans du groupe se le sont bien entendu appropriés. Pour cette raison, il est sans aucun doute préférable pour nous de le laisser entre leurs bonnes mains.
Ecrit par Damien Zéni - Le 15 jui 2012