La recherche, la première à identifier ce lien entre l'anatomie et l'activité du cerveau et l'altruisme, explique aussi comment les neurones contribuent à conserver la stabilité de notre propension à l'altruisme au fil du temps.
L'importance de la taille et l'activation de la jonction temporo-pariétale (JTP) : Cette capacité de comprendre les perspectives des autres avait déjà été associée à une activité dans la région de la jonction temporo-pariétale (JTP) mais le Dr Fehr montre ici l'importance de la taille et l'activation de la JTP sur les différences individuelles dans l'altruisme. Dans leur étude, les sujets ont subi une analyse d'imagerie cérébrale et ont participé à un jeu dans lequel ils devaient décider comment répartir de l'argent entre eux et des partenaires anonymes. Les sujets qui prenaient les décisions les plus généreuses ont une plus grande JTP dans l'hémisphère droit du cerveau par rapport aux sujets plus avares. Et l'activité de la région apparaît proportionnelle au prix que le sujet est prêt à mettre pour augmenter le paiement du partenaire.
En conclusion, la structure de la JTP prédit fortement le comportement altruiste, tandis que son activité prédit la limite de ce comportement.
Source: Neuron, 12 July 2012 DOI: 10.1016/j.neuron.2012.05.021 « Linking Brain Structure and Activation in Temporoparietal Junction to Explain the Neurobiology of Human Altruism” (visuel © ArVis - Fotolia.com)