Genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 2002
durée: 1h55
l'histoire: Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus, massacrent leurs sauveurs. 28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante. La population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme.
La critique d'Alice In Oliver:
Rares sont les films de zombies à marquer durablement les esprits et à obtenir les faveurs de la presse cinéma.
Pourtant, au moment de sa sortie, 28 Jours Plus Tard, réalisé par Danny Boyle en 2002, sara unanimement salué par les critiques.
Mieux encore, le film obtient un très bon score dans les salles et les fans tiennent enfin leur nouvelle référence.
D'ailleurs, 28 Jours Plus Tard connaîtra une suite, 28 Semaines Plus Tard, en sachant qu'un troisième épisode, donc, 28 Mois Plus Tard, est déjà annoncé.
Le film de Danny Boyle obtiendra plusieurs récompenses: prix du meilleur film, prix du meilleur réalisateur et le Saturn Award de la meilleure réalisation et de la meilleure photographie. 28 Jours Plus Tard justifie-t-il son excellente réputation ?
Personnellement, j'ai tout de même quelques réserves même si je reconnais la qualité de ce premier opus. En tout cas, je lui préfère largement sa suite, beaucoup plus aboutie et réalisée par Juan Carlos Fresnadillo.
Au niveau des acteurs, 28 Jours Plus Tard réunit Cillian Murphy, Naomie Harris et Megan Burns. Certes, comme je l'ai déjà souligné, le film tente de renouveler le genre zombie.
Pourtant, Danny Boyle prétend ne pas avoir voulu réaliser un film de zombies. Ce qui est plutôt curieux puisque le scénario de 28 Jours Plus Tard n'est pas sans rappeler certains long-métrages de George A. Romero, notamment la trilogie des Morts Vivants (La Nuit des Morts Vivants, Zombie et Le Jour des Morts Vivants).
Sans compter d'autres influences: le film fait souvent penser au Dernier Homme sur Terre (la version avec Vincent Price, pas le remake pourri avec Will Smith).
Là aussi, il est question d'un monde post-apocalyptique ravagé par un étrange virus. La scénario suit alors le réveil de Jim (Cillian Murphy) dans un hôpital, qui découvre une ville de Londres vide, morte et fantôme.
Le jeune homme n'est pas au bout de ses surprises et va bientôt découvrir l'horrible vérité. Encore une fois, 28 Jours Plus Tard n'a rien de très original et ne fait que revisiter ses classiques.
Pourtant, encore une fois, c'est le traitement opéré qui fait la différence. Ici, c'est le tournage en DV qui confère au film un aspect quasi-documentaire et ultra-réaliste. Via ce procédé, Danny Boyle tient à nous présenter la situation du point de vue de son héros principal, donc, Jim.
D'ailleurs, ce dernier est loin de la caricature du soldat tueur de zombies. Jim est un homme ordinaire confronté à une situation qui le dépasse totalement. C'est un homme luttant avant tout pour sa survie.
28 Jours Plus Tard peut également s'appuyer sur plusieurs séquences réussies et une musique originale appropriée, qui contribuera également à son succès.
Néanmoins, le film de Danny Boyle n'est pas exempt de tout reproche. Par exemple, si la première partie du film est irréprochable, la seconde est largement moins intéressante et suit un cheminement beaucoup plus classique.
Enfin, la conclusion finale est pour le moins frustrante et vient compléter ce sentiment de film inachevé. Qu'à cela ne tienne, Juan Carlos Fresnadillo signera une suite en 2007 en gommant les petites imperfections du premier.
Note: 14.5/20