"Pourquoi collectionner les pochettes de bas ?"
Une question arrivée jusqu'à moi, votre guide de ce musée virtuel du bas nylon.
Pour transmettre une ambiance, l'atmosphère d'une époque totalement GLAMOUR, car si le bas nylon est un simple tissage d'une ultime finesse pour envelopper vos jambes au quotidien, il est plus que cela pour vous mesdames, pour vous messieurs.
Un simple accessoire de mode car il fallait porter la jupe ou la robe dans les années 50-60, le pantalon n'était que très peu l'adage des femmes, voire même il était mal vu. Alors pour remplacer les bas de coton, les inaccessibles bas de soie (trop chères pour la ménagère française de l'époque), les femmes cédèrent au plaisir de cette nouvelle matière, enfin accessible, si facilement produite, si facilement tissée, un peu partout : les BAS NYLON.
Un accessoire aussi qui dès son apparition, dépassa la simple rôle utilitaire, pour entrer dans l'élégance d'une tenue. Le voile enveloppait à merveille les jambes, donnait un sens à la démarche, et puis cette couture, siple ligne verticale, elle embellissait le mouvement des jambes. Ce détail est celui que les artistes adorent ajouter, qui sublime, qui donne une signature. La cuisse et le mollet, la cheville encore plus avec ses creux et ses arrondis, mais toujours des courbes, ainsi la création donnait une ligne de symétrie, cette ligne de référence pour la beauté.
Un accessoire toujours, le bas nylon qui s'offrait aux caresses des yeux, mais ensuite des mains un chemin sensuel. Les hommes le suivirent, l'oublièrent aussi pour regarder parfois les yeux mais plus honnêtement la gorge portée dans des soutiens-gorges obus de l'époque, pointant vers eux. Les bas entrèrent en force dans l'imaginaire masculin avec les PinUps. Mais la seul vérité vient d'un ancien qui me raconta un jour le plaisir de sentir la peau, le voile doux, intensément chaud, puis d'heurter la jarretelle, et enfin le graal la chair d'une femme. Ses yeux avaient une larme.
Alors avec tout le respect habituel de ce blog, je lui dédie cet article, car les bas, ils en avaient acheté pour toutes les jambes qu'ils avaient admirées, aimées.
Nylonement