C’est un peu en résumé la question que je pourrais me poser en reprenant le chemin de la France. C’était la première fois que je partais en période de mousson et c’est vrai que les lourdes averses ont été présentes surtout en juillet et ont parfois compliqué ou perturbé un peu les choses…
Après une soirée au nouveau lieu à la mode pour passer la soirée à Bangkok, j’ai nommé l’Asiatique The Riverfront. Sur les rives du Chao Paya, dans les entrepôts rénovés de la East Asiatic Company qui commerçait avec l’Europe, se sont installés magasins et restaurants qui vous accueillent le soir et exclusivement en soirée. On n’est plus dans le contexte d’un marché de nuit populaire comme j’aime, c’est tout à l’opposé, tellement plus high so pour utiliser une expression anglaise très prisée des Thaïlandais. Une fois, la nuit tombée, le cadre est certes sympathique mais un peu prout prout pour moi. Il y a d’ailleurs surtout des restaurants un peu chers à l’exception d’un petit carré d’établissements à la carte plus modeste mais qui restent chers en comparaison des prix normaux à Bangkok et peu de magasins. Et du monde, bien plus qu’au Siam Paradise Night Bazaar ou au marché flottant d’Amphawa. Il faut dire que c’est assez facile d’accès et que le marketing autour a été énorme. Je vous conseille d’y aller dîner si vous voulez impressionner une fille sinon bof bof…
C’est donc l’heure du bilan. Et je dois dire que j’ai vraiment pas envie de rentrer. C’est vrai que quand on part en Thaïlande pendant la saison des pluies, il faut s’adapter parce qu’à n’importe quel moment une grosse averse peut venir perturber vos plans ou simplement vous bloquer quelque part pendant plus ou moins longtemps. Etablir un programme précis de ce qu’on veut faire au jour le jour, heure par heure c’est s’assurer d’avoir des désillusions ou de devoir le jeter à la poubelle rapidement ou du moins de devoir le modifier drastiquement. Mais il y a une chose qu’on oublie parfois, c’est que partir en Thaïlande à ce moment-là , c’est aussi y être pendant la basse saison ce qui implique que beaucoup de facilités ou services mis en place spécialement pour les touristes ne sont pas là ou tournent au ralenti. Les interlocuteurs anglophones si nombreux sont beaucoup plus rares, les structures de renseignements moins présentes. Par exemple, je me suis souvent retrouvé dans les bureaux d’une antenne de l’Autorité Touristique de Thaïlande ou de la Police Touristique ou même au guichet d’un lieu de visite avec des interlocuteurs ne parlant pas ou très peu Anglais. A l’exception de Bangkok peut-être. Une opportunité de pratiquer la langue pour moi mais une difficulté si on a pas un peu de vocabulaire thaïlandais. Même si on s’en sort toujours. C’est pour les déplacements en bus notamment que ça peut-être plus compliqué d’arriver à savoir lequel prendre. Le bon côté, c’est qu’il y a moins de voyageurs et que ce qui sont là pour peu qu’ils arrivent à communiquer avec les thaïlandais sont bien accueillis. C’est aussi pour le Sud l’occasion de bénéficier des prix très attractifs sur les hébergements que vous pouvez négocier à ce moment de l’année quand le reste du temps ça ne sert souvent à rien.
Pour un premier voyage dans le pays entre les averses quasi quotidiennes et très fortes ( et encore, j’y étais en juillet, le pire c’est septembre ) et l’activité touristique qui tourne au ralenti compliquant la collecte d’informations et même la possibilité d’aller dans certains endroits, je crois qu’il est mieux d’éviter la saison des pluies. Après vous aurez le virus de la Thaïlande et quelques soient les conditions ou le moment, vous serez comme moi, vous serez content d’y revenir et vous connaîtrez assez le pays pour vous adapter aux aléas qu’entraînent pluies et suppressions de services présents en saison fortes. On voit le pays sous un autre jour, plus authentique peut-être… Bref, je suis content d’être parti ( moins d’être revenu