Communiqué du CRAC Europe
Le 4 avril 2012, le CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance, apprenait que, du 25 au 29 juillet 2012, à raison d'un engagement de 500 000 euros, Alain Afflelou serait le sponsor des fêtes de Bayonne.
Une corrida faisant partie de ces festivités, le CRAC Europe a alors immédiatement contacté la société Afflelou pour dénoncer le financement de ce spectacle barbare et inciter ses sympathisants à le faire.
Plusieurs milliers de personnes (sympathisants, membres de diverses associations de protection animale, citoyens et internautes), indignées par ce sponsoring, ont également propagé cette information et contacté Afflelou, ne recevant pour seule réponse qu'un démenti mentionnant qu’« à aucun moment l’image de l’entreprise ALAIN AFFLELOU ou celle de son fondateur n’a été, n’est et ne sera jamais associée à des corridas ou des actes de barbarie envers les animaux ».
Ce démenti étant totalement contradictoire avec les informations collectées, le CRAC Europe a prévu l'organisation de plusieurs manifestations devant les enseignes de la marque (le 28 juillet à Lille, le 4 août à Paris et le 18 août à Nantes notamment) afin d'alerter la clientèle de l’enseigne Afflelou.
À l'annonce de ces manifestations, M. Romain Afflelou (fils d'Alain) a réagi le 11 juillet sur les pages des réseaux sociaux consacrées à ces manifestations pour se positionner contre les corridas, puis a publié via ces réseaux sociaux et les organes de presse le communiqué suivant :
Le CRAC Europe annule donc les manifestations prévues et félicite la société Afflelou pour sa prise de position historique. Néanmoins, les 500 000 euros ayant déjà été versés à la Ville de Bayonne, nous resterons très vigilants et particulièrement attentifs à l'utilisation de cette somme et à la bonne foi de la société, notamment en assistant aux réunions du conseil municipal.
Le CRAC Europe tient à remercier toutes les personnes qui ont participé à cette action et propagé l'information. Sans cette formidable mobilisation citoyenne, rien n'aurait été possible.