Déja une semaine après la cuisante défaite du président d'abord, et de l'UMP ensuite aux éléctions cantonales et municipales.
Et alors ? ai-je envie de dire - quelle a été la réaction à cette claque monumentale adressée par les Français au chef de l'état via les candidats UMP qui ont été sanctionnés étrillés lors de ce scrutin - et seulement 10 mois après la victoire de Nicolas Sarkozy à l'éléction présidentielle ?
Tout d'abord comme je le pensais le soir même du second tour, le président comme à son habitude avait déja décidé avant les résultats du plan d'action à mener. Une fois nos ministres assurés de leur
reconduction sous Fillon III, ils sont venus nous servir le message présidentiel "génial": cette sanction serait donc due, selon la communication de l'Elysée à l'impatience des Français pour qui les résultats des réformes en cours ne se sont pas fait assez sentir lors de ces municpales.
Une semaine après, ces propos font presque sourire, bref il aurait tout de même été préférable de respecter le vote
des Français et d'attendre quelques jours pour analyser les résultats et d'en tirer les leçons. Au lieu de cela, le vote des Français a été volé au dépend des biais présidentiels que sont la
précipitation, et la peur de paraître être pris au dépourvu. Il n'a donc pas été pris au dépourvu mais il est passé à coté de la sanction massive qui a été
prononcée lors de ce second tour.
Il a donc réalisé un remaniement léger avec un mot d'ordres: accelérer les mauvaises réformes en cours. Cette décision a d'évidence été prise trop rapidement, elle
est en décalage important avec les résultats éléctoraux qui sont censés être le moteur même de ces "recalages gouvernementaux".
Il y'a eu un désavoeu majeur qui vient d'être envoyé à Nicolas Sarkozy lors de ce scrutin et il n'a pas souhaité en tirer les leçons. Dont acte
Précipitations, "Président Bling-Bling", comme titre le New-York Times aujourd'hui, promesses non tenues, malheur et bonheur personnel étalés dans les médias en boucle et argent
facile affiché ont étés les ingrédients de cette déculottée éléctorale. Un bon mot du très présent Laurent Fabius sur les plateaux-télé de dimanche dernier semble coller à la perfection à ce
président cacahuète (parce qu'il est bien grillé des deux cotés): La forme c'est uniquement le fond qui remonte.
Nous en sommes à 10 mois de mandat et la raison pour laquelle j'ai débuté ce blog ou mois de mai l'an dernier trouve pleinement sa justification ces jours-ci.
Nous savons aussi que 2008 va être catastrophique pour les finances publiques et que le chef de l'état espère un retour en grâce économique en 2009. Mais si la conjoncture se retournait réellement
et si 2009 se révélait être une année de crise....que ferions-nous dans ce cas de figure de notre chef de l'état à ce moment là ?
alors bafouée selon vous?