Pour commencer par le moins "spectaculaire", la jeune institution propose une série de vidéos mettant en scène Winston, une marionnette qui, selon les circonstances, fait la promotion des produits et services de la banque, promeut les événements qu'elle sponsorise ou présente ses employés engagés dans des actions charitables. Sans être la plus originale, cette idée retient un positionnement assez particulier, à mi-chemin entre pur divertissement et publicité classique, avec un soupçon de pédagogie "accessible".
Plus surprenants sont les kiosques de libre service installés dans certaines de ses agences. En effet, ceux-ci ne se contentent pas, comme de "vulgaires" GABs, de réaliser toutes sortes de transactions financières. Ils font aussi office de "photomaton", permettant aux clients de se prendre en photo dans un cadre virtuel, dont la mise en scène est régulièrement renouvelée mais toujours facétieuse. 21ème siècle oblige, il est aussi possible de publier immédiatement la photo sur son mur Facebook et/ou celui de la Mercantile Bank.
Dernier exemple cité par Mary Wisniewski dans son billet, la banque organise environ une fois par mois une "Merc Mob". De quoi s'agit-il ? Comme bon nombre de ses concurrentes à travers le monde, la Mercantile affirme sa fibre communautaire et sa volonté de favoriser le développement du tissu économique local, partout où elle est implantée. Alors, au lieu de se contenter de discours, ses employés sont invités à venir déjeuner, en masse, dans un restaurant et à une date fixés, pour engager les conversations et partager un moment avec les habitants du cru (et dépenser leur argent !).
En annonçant l'événement sur son mur Facebook, la banque invite tous ses "amis" à participer. Pour chaque édition à ce jour, 20 à 50 personnes ont joué le jeu (sur un total de 250 employés, dans ses 7 agences), issues de tous les métiers. Le succès aidant, l'initiative va se prolonger au moins jusqu'à la fin de l'année et son application à d'autres commerces (ou entreprises) que les restaurants est déjà à l'étude.
Si les 2 premières idées sont dignes d'intérêt par leur manière de démontrer qu'il n'est pas indispensable de rester 100% sérieux pour parler de banque, la dernière m'interpelle plus particulièrement. Car (presque) toutes les banques prétendent soutenir les PME mais, dans le meilleur des cas, il ne sera question que de financement, alors que de multiples autres formes d'appui pourraient être mises en œuvre...