Source : Actualitté 10/12/2012
Lulu, un service d’autoédition disponible aux États-Unis comme en France, vient de lancer un outil de conseils à destination des auteurs, dans sa version américaine. Soit quatre questions posées par des visages connus, pour aboutir à quelques conseils. Test en direct.
La première question nous est posée par un certain Bill, qui n’est autre que William Shakespeare : « Où en êtes-vous dans le processus éditorial ? » Euh… C’est quelque peu intimidant : disons « J’ai commencé à écrire un livre, mais je ne suis pas contre quelques conseils. »
L’auteur de La Tempête laisse la place à Jane Austen, qui explique qu’« une vérité communément admise veut qu’un auteur avec son manuscrit a besoin d’un éditeur », avant de nous demander quelles sont nos exigences en la matière. On répond, « Pourquoi aurais-je besoin d’un éditeur ? », histoire de faire contrepoint au désormais culte « C’est l’éditeur qui fait la littérature » d’Aurélie Filippetti. (voir notre actualitté)
À Mark Twain de nous interroger, cette fois sur la diffusion du livre autoédité. Réponse : « Un plan ? Mon livre se vendra tout seul ». En effet, entre les vidéos virales YouTube et la possibilité de donner ses livres autoédités en bibliothèques, comme peuvent le faire les utilisateurs de Smashwords, (voir notre actualitté) se payer une pleine page de pub dans Le Figaro n’est plus indispensable.
Enfin, la distribution est abordée par « Ernie » : « Je suis en discussion avec des concepteurs d’ebooks et des magasins, mais je voudrais être sûr de ne rien manquer », lui explique-t-on. En effet, on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise des bots d’Amazon… (voir notre actualitté)
Une fois les réponses aux 4 questions renseignées, les résultats sont accessibles contre la seule rémunération d’une adresse mail valide. Les conseils prodiguées vont de l’écriture au budget, et sont plus ou moins… inspirés, à l’image de celui-ci : « Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir écrire un livre en entier, il est normal d’avoir quelqu’un pour l’écrire à votre place. On appelle ça le Ghostwriting, et ça arrive tout le temps. »
On l’a mal pris, et on a mis cet éditeur à la porte. Non mais…