Souvent présenté comme le film le plus abouti de Spielberg, la guerre des mondes raconte l'invasion de notre chère planète par les extraterrestres. Attention, je ne vous parle pas d'envahisseurs dans le genre d'E.T. qui ne demandent qu'à rentrer à leur maison entre deux excursions lunaires sur le porte bagage d'Elliot. Je vous parle d'une invasion prévue depuis des milliers d'années par des extra-terrestres qui avait repéré le potentiel de cette surprenante planète qu'est la Terre. Dès lors, les dés sont jetés ne laissant aucune place à l'imagination lorsqu'ils mettent en marche leur tripodes, de véritables machines de guerre!
Dans tout ce brouhaha survit Ray Ferrier, un père divorcé et détesté de ses enfants dont il a la charge pour le weekend. Malheureusement ce qui ressemblait à un simple orage va rapidement tourner à l'apocalypse. Il ne faisait clairement pas bon d'être de garde pour les pères célibataires ce weekend là! Totalement désemparé, Ray va immédiatement chercher à retrouver sa femme fuyant du même coup ces envahisseurs qui n'ont rien de prévenant...
Basé sur le roman éponyme d'Orson Wells considéré comme l'un des pionniers du genre, la guerre des monde est avant tout une œuvre visuelle, une démonstration esthétique qu'aurait certainement envié son créateur de l'époque. Spielberg nous sort une nouvelle fois le grand jeu en matière d'effets spéciaux et se paye le luxe de recruter Tom Cruise et le rarissime Tim Robbins qui signe une prestation remarquable quelque part entre la folie et le patriotisme. Ne vous attardez pas non plus sur le doublage français de Tom Cruise alias Forrest Gump pour les adeptes des voxographies Wikipedia.
Malgré plus d'1h30 des plus intenses, je reste au regret de vous dire que la Guerre des mondes n'aura finalement pas lieu! La faute à un final bâclé qui vient anéantir mon enthousiasme pourtant débordant dès les premières minutes du film. Je n'en dirai pas plus pour ceux qui voudraient le découvrir et qui sauront peut être en apprécier le final mieux que je ne saurai le décrire. Il reste un excellent divertissement du genre apocalyptique et un régal visuel pour un Spielberg toujours égal à lui même dans ses éternels thématiques d'abandon et de cercle familial rompu.A quand le film d'horreur?
Extrait musical