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Critiques Séries : Inquisitio. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Publié le 14 juillet 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Inquisitio // Saison 1. Episodes 3 et 4. Murus strictis : Murs étroits / Dura lex sed lex : la loi est dure mais c'est la loi.


Après deux épisodes mettant en place une intrigue plutôt bonne dans son ensemble, Inquisitio revenait logiquement avec la suite. Deux épisodes assez complémentaires et permettent de livrer une suite assez convenu, malheureusement. Alors que j'attendais du drame qu'il s'épaississe, seul l'épisode "Murus strictes" était vraiment bon. Le second de cette soirée offerte par France 2 était largement en deçà des espérances que j'ai pour cette série. Disons qu'elle peut faire tellement mieux. Evidemment, je ne me lasse pas des personnages et de l'histoire. A la demande du pape Clément VII, Barnal doit relâcher David et Samuel, arrêtés dans l'épisode précédent. Evidemment, Barnal veut tout savoir et c'est pourquoi il soumet Samuel à la torture afin que David lui révèle un secret. On découvre donc que Samuel n'est pas un juif, mais qu'il s'appelle Nicolas et qu'il est tout simplement un chrétien.
Je ne sais pas si c'était réellement nécessaire de faire une révélation à ce moment là de la saga. En effet, l'épisode 3 était donc plutôt intense, jouant sur des scènes de torture et donc sur quelque choe de plus psychologique. Pendant ce temps, l'évêque Laplotte a disparu. Vous vous souvenez tous de cet évêque qui fricotait avec une sorcière rousse ? C'est lui. Cette partie de l'épisode permet d'intégrer une dimension policière à Inquisitio, ce qui n'est pas mauvais  en soit, bien au contraire. En effet, Vladislav Galard est un bon acteur pour ce genre de scène. Il sait incarner Barner avec beaucoup de charisme. Il en impose et vole donc la vedette à Aurélien Wiik qui passait pour le héros de l'histoire dans l'épisode précédent. Barnal est aussi un personnage complexe, surtout que l'on connait sa véritable histoire et il semblerait que Samuel soit assez proche de lui finalement. L'épisode offre donc la possibilité à Inquisitio de prendre un format plus rassurant qui est celui du procédural et ce n'était pas plus mal.

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L'époque est toujours aussi bien respectée et Nicolas Cuche donne du cachet à l'ensemble de son oeuvre ce qui est d'autant plus appréciable. Par ailleurs, le second épisode "Dura lex sed lex" permet de faire comparaitre David et Samuel devant le tribunal de l'Inquisition. Cet épisode n'avait pas l'envergure du précédent. Malheureusement. Disons que la série reste bien trop sur ses lauriers et ne fait pas évoluer grand chose dans l'histoire de la saison. Surtout que tout l'épisode est plus ou moins bâti sur la révélation que David fait sur son fils. D'un côté c'est une bonne idée car Aurélien Wiik était plutôt touchant. Il doit gérer cette révélation avec fidélité pour son père mais aussi de façon troublante étant donné qu'il ne sait plus où il en est. Petit à petit, l'épisode fait plonger Samuel dans une sorte de recroquevillement sur lui même. Pas détestable, mais ce n'est que cette partie ci de l'épisode qui était réellement intéressante. Le reste est bien trop classique, et enfermé dans une mécanique connue.
J'aurais aimé être surpris et que le rythme soit un peu plus déchainé. Cuche est assez bon pour mettre en scène ses séries (on avait déjà pu le voir à l'oeuvre avec David Nolande). Mais je trouve qu'il n'a pas su donner l'envergure nécessaire pour cet épisode. L'intrigue est aux abonnés absents. Elle rouille bien trop rapidement dans quelque chose que l'on connait déjà. J'attendais beaucoup plus que du surplace après un épisode intense. Finalement, Inquisitio n'est pas parfaite et a des défauts. Ce n'est pas une mauvaise série, mais elle déçoit déjà après seulement quatre épisode. On est donc à la moitié de la série, et je ne sais pas trop quoi attendre des prochains épisodes même si la fin de "Dura lex sed lex" (1.04) laisse espérer de bonnes choses pour la suite. Je vais me méfier étant donner que le tout peine à convaincre pleinement.
Note : 7/10 et 5/10. En bref, du bon et du moins bon… malheureusement.


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