Genre: comédie
durée: 1h15
année: 1974
L'histoire: Les deux chefs du réseau d'espionnage français, Cambrai et Toulouse, s'opposent pour démontrer si oui ou non le Grand Blond est effectivement un espion.
La critique d'Alice In Oliver:
Inutile de le préciser, mais Le Retour du Grand Blond, réalisé par Yves Robert en 1974, est la suite du Grand Blond avec une Chaussure Noire, sorti deux ans auparavant. Au niveau des acteurs, cette comédie réunit Pierre Richard, Mireille Darc, Jean Carmet, Jean Rochefort, Jean Bouise, Paul Le Person, Colette Castel, Michel Duchaussoy et Henri Guybet. Au niveau du scénario, cette suite reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier.
Attention, SPOILERS ! Trois mois après les événements du premier, le capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy), qui enquête sur la mort étrange du colonel Milan, intercepte une lettre de François Perrin (Pierre Richard), dans lequel ce dernier avoue ne pas être un super agent secret. Pris au dépourvu, le colonel Toulouse (Jean Rochefort) doit prouver le contraire. Quant à François Perrin, ce dernier passe des vacances de rêve à Rio de Janeiro en compagnie de sa nouvelle fiancée, la belle Christine (Mireille Darc).
Voilà pour les hostilités d'un scénario aux abonnés absents et juste prétexte à donner suite aux aventures de Perrin.
Mais peu importe, le spectateur aura plaisir à retrouver le héros blondinet et véritable expert de la maladresse involontaire.
Encore une fois, cette comédie peut s'appuyer sur l'excellente performance de Pierre Richard, très en forme pour l'occasion.
Le film compte encore quelques gags d'anthologie. Par exemple, suite à une série de mésaventures, François Perrin va devenir le Grand Blond avec une chaussure rouge. Pourtant, sur la forme, cette suite reste assez décevante car trop calquée sur son modèle. Rien de neuf au programme.
Quitte à me répéter, le scénario reste le gros point faible de cette comédie et se résume à une succession de quiproquos.
En vérité, Le Retour du Grand Blond se contente de poursuivre les hostilités du premier en mélangeant comédie et espionnage.
Dans l'ensemble, les gags sont moins nombreux. Enfin, les personnages secondaires ne sont que des faire-valoir.
Encore une fois, si l'ensemble reste d'un niveau correct, c'est grâce uniquement au talent de Pierre Richard qui tient cette comédie sur ses larges épaules.
Bref, une suite décevante mais pas nulle non plus. Que dire de plus ?
Note: 10.5/20