Chaque soir en s'endormant, il repensait à ceux qu'il avait perdus, il repensait à ses moments vécus, il revivait avec un réalisme confondant certains épisodes du passé. Et il se demandait s'il devait prendre ce souvenir comme une souffrance ou comme une chance. Il se demandait s'il ne valait pas mieux faire tabula rasa de sa mémoire, et ne plus penser qu'à l'instant présent. En se félicitant de chaque nouveau souffle de vie.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre. Qu'il disait, en se prenant pour un héros. Il avait toujours pensé qu'il s'en sortirait, qu'une main bienveillante veillait bien sur lui, qu'il était fait pour briller, gagner. Pourquoi lui avait-on inculqué cette croyance si forte et têtue? Au fur et à mesure que le temps passait et le malaxait, il perdait de sa contenance, se vidait de son impertinance, ne se risquait plus à l'audace. La grande question pour lui était désormais de survivre sa vie, de chercher en elle, jusque dans ses recoins les plus cachés, un peu de poésie, un peu de mystère, un peu de foi et espérance. Alors il marchait et marchait encore, et la neige étouffait le bruit de ses pas.
Chaque soir en s'endormant, il repensait à ceux qu'il avait perdus, il repensait à ses moments vécus, il revivait avec un réalisme confondant certains épisodes du passé. Et il se demandait s'il devait prendre ce souvenir comme une souffrance ou comme une chance. Il se demandait s'il ne valait pas mieux faire tabula rasa de sa mémoire, et ne plus penser qu'à l'instant présent. En se félicitant de chaque nouveau souffle de vie.
Chaque soir en s'endormant, il repensait à ceux qu'il avait perdus, il repensait à ses moments vécus, il revivait avec un réalisme confondant certains épisodes du passé. Et il se demandait s'il devait prendre ce souvenir comme une souffrance ou comme une chance. Il se demandait s'il ne valait pas mieux faire tabula rasa de sa mémoire, et ne plus penser qu'à l'instant présent. En se félicitant de chaque nouveau souffle de vie.