Depuis le premier juillet, les conducteurs français doivent avoir au moins un éthylotest en état de fonctionnement (donc non-périmé) dans leur véhicule. Cette loi a soulevé beaucoup de critiques jugeant cet achat inutile et superflu. Selon ces critiques, personne ne se servira de l’éthylotest puisqu’il faudra le remplacer immédiatement après son utilisation. Mais en plus de ces critiques économiques et pratiques, certains commencent à émettre certaines critiques environnementales.
C’est près de 40 millions d’ethylotests qui seront vendus dans les jours prochains et ceux-ci ne sont pas tout à fait « vert« . En effet, selon l’association Robin des Bois : « « Chaque éthylotest à usage unique contient environ 1 gramme de chrome VI, substance classée Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique (CMR) ». Et comment comptent-on s’en débarrasser une fois qu’ils ont été utilisé ? Selon Actu-Environnement, si les éthylotests sont incinérés, ils « chargeront en chrome les fumées et les mâchefers » et si ils sont mis en décharge « ils pollueront à terme les eaux superficielles et souterraines« . L’association souhaite ainsi que les producteurs d’éthylotests prennent en charge le recyclage ou le traitement des déchets.