Euro 2012: clap de fin
Publié le 03 juillet 2012 par Jodafoot
@jodafoot
Cette édition 2012 de l’euro, organisée conjointement par la Pologne et l’Ukraine a tiré sa révérence dimanche soir sur une finale à sens unique, qui a vu l’Espagne infliger une sacré doudoune à l’Italie : 4-0.Que retenir de cet euro 2012 ?Pour commencer, nous avons vu des buts, du beau jeu, et c'est déjà pas mal! 31 matchs, 76 buts, soit une moyenne d'environ 2.5 buts par match, et seulement deux matchs qui finissent sur un score nul et vierge 0-0, dont un sublime Italie - Angleterre en quart de finale. L’Espagne est imbattable?
Ça y est c'est donc fait. Après son sacre européen de 2008, et sa victoire en coupe du monde en 2010, voilà que la Roja remet ça en remportant à nouveau le titre européen en 2012. Si nous sommes nombreux à avoir cru que cette équipe italienne, si séduisante, pouvait lutter, les coéquipiers d'Iker Casillas ont très rapidement remis les pendules à l'heure. Victoire écrasante 4-0 face à une squadra Azzura complétement dépassée.Alors oui, parfois le jeu ibérique peut sembler "ennuyeux", oui les frappes de loin se font rares, mais ce jeu est diablement efficace, et tactiquement parfait.Lors de ses six matchs, l'Espagne a mis 12 buts, et n'en a encaissé qu'un seul. Alors oui, l'Espagne est bien la meilleure équipe du monde. Les grosses écuries au rendez-vous.
Si on omet le fiasco vécu par Van Persie et ses copains, toutes les grandes nations du football ont répondu présent lors de cet euro. Portugal, Espagne, Angleterre, France, Allemagne, et Italie ont tous atteint les quarts de finale.Les déceptions viennent plutôt des outsiders qui n'ont pas réussi à semer le trouble dans cette compétition.Notamment l'Ukraine et la Pologne qui ont respectivement finis troisième et quatrième de leurs groupes. La Pologne avait pourtant les armes pour réussir un beau parcours, avec des joueurs en forme comme Blaszczykowski et Lewandowski, les deux coéquipiers du Borussia
Dortmund. La Russie avait également un coup a jouer dans un groupe à sa portée, mais s'est vue fermer les portes des quarts de finale par la Grèce au dernier moment.
Trois milieux sinon rien
Tactiquement, pas de révolution. La plus grosse nouveauté résidant dans le fait que l'Espagne, en l'absence de David Villa, préfère se passer d'un véritable avant centre. A l'image du FC Barcelone, c'est un milieux offensif (Cesc Fabregas)qui a occupé ce poste. Ce qui n'a pas empêché Fernando Torres de claquer 3 quilles et une passe décisive.Si l'Espagne joue donc sans avant centre, elle constitue un cas unique. La tendance qui s'est dégagée était plutôt un 4-3-2-1, excepté pour l'Italie qui est une des rares nations à encore aligner deux véritables attaquants. Bien lui en a pris!C'est donc le fameux sapin de Noël d'Ancelotti que l'on retrouve le plus, avec, au cœur du jeu, les trois milieux récupérateurs. On a pu constater la très grande importance de cette triplette. Schweinsteiger / Khedira / Ozil en Allemagne, Veloso / Moutinho / Meireles au Portugal ou encore Xabi Alonso / Xavi / Busquets en Espagne. A chaque fois le même constat: deux vrais milieux défensifs de métier qui ratissent tout, et un milieu plus offensif, plus élégant pour relancer proprement et initier des attaques placées.Jo DaFootCrédit photo: le figaro