Depuis plusieurs mois, la contraception était au coeur des préoccupations santé du ministère. Rappelons que l’an dernier, beaucoup de travaux ont été mis en place avec notamment, le pass-contraception dans les lycées d’île de France, Rhônes Alpes et Poitou Charentes. Avec le nouveau gouvernement, Marisol Touraine, ministre de la santé vient de signer deux nouveaux décrets allant dans le sens d’une contraception plus accessibles aux jeunes femmes.
Contraception d’urgence et IVG
La contraception d’urgence était déjà disponible auprès des collèges et lycéens pour aider les jeunes filles dans une situation d’urgence, mais ne l’était pas pour les étudiantes. Pourtant, après de nombreuses études sur la santé des étudiants, on s’est rendu compte de leur état de précarité : Beaucoup d’étudiants se privent de soins santé fautes de revenues suffisants.
Par ailleurs, la sexualité des étudiants était souvent pointée du doigt mettant en avant le laxisme des garçons à ne pas porter de préservatif. Des situations à risques sont donc bien présente et ces nouveaux décrets sont mis en place pour y remédier du mieux possible.
”Les étudiantes dans les universités pourront se voir délivrer une contraception d’urgence gratuite, comme c’est le cas aujourd’hui dans les collèges et les lycées”
Marisol Touraine
Des chiffres publiés la semaine dernière montraient une stabilisation des IVG pratiqués e
n France, cependant, l’accès aux centres IVG plus compliqué cet été, lié aux fermetures de centre orchestré par le précèdent gouvernement, il ne faut pas pour autant laisser tomber les contraceptions et penser aux solutions d’urgences.
Et la contraception ?
Une fois ces décrets validés, il sera plus simple pour les femmes de renouveler leurs ordonnances de contraception hormonale en se présentant chez le pharmacien avec une ordonnance n’ayant pas plus d’un an pour obtenir leur contraception. Un rendez vous chez le médecin ne sera plus nécessaire.
Un grand pas pour la santé des femmes a été entamé avec ces nouvelles méthodes, en espérant faciliter le confort de vie des françaises et des jeunes femmes, limitant le nombre de grossesses non désirées et réduire la pratique des IVG en France.