Alain Afflelou, le lunetier et par ailleurs président du club de l'Aviron Bayonnais (qui, comme son nom ne l'indique pas, est un club de rugby) s'était engagé à sponsoriser les fêtes de Bayonne à hauteur de 500000 €. Ce n'est pas rien, une somme pareille. C'est une belle manne, en ces temps si difficiles pour la corrida.
C'est pourquoi Jean Grenet, député-maire de cette ville sanglante, amateur de torture sous le soleil, avait annoncé, tout fier, ce partenariat au printemps dernier, pensant enfin avoir trouvé de quoi compenser les 400000 € d'économies qu'il avait dû consentir. Sans le fric d'Afflelou, les fêtes de Bayonne était amputées d'un jour.
Mais le hic, c'est qu'Alain Afflelou avait exigé que ce soutien financier n'aille pas à l'organisation de corridas. Et quand il a appris, tardivement paraît-il, que cette tradition conne et cruelle était maintenue dans le cadre de la féria (il y a une corrida à cheval le 28 juillet), il a piqué une grosse colère et a annulé illico sa participation financière.
Le communiqué de la société est clair : "Ayant tardivement appris l'existence d'une corrida durant les Fêtes de Bayonne, Alain Afflelou en personne, ainsi que la société Alain Afflelou, ne veulent pas s'associer à des événements impliquant des actes de violence envers les animaux".
"Nous l'avons dit et répété. Encore et encore. La marque Alain Afflelou ne sera jamais associé de près ou de loin à la tauromachie. Ni en France, ni ailleurs."
Céti pas beau ? Pan dans la gueule de Grenet et des aficionados ! Qui vont ramer pour trouver du blé afin de financer leur distraction sordide.
Manquerait plus que la flotte s'y mette et pourrisse la journée du 28 juillet. Allez, prions très fort...