Ces rencontres des langages des spécialistes de muséographie et de jeunes ne fréquentant pas habituellement les musées ont permis d’élaborer des documents où les sensibilités s’expriment, l’image du dieu El, par exemple, n’évoquant pour un de ces jeunes qu’un portrait de vieillard assis sans bras sans yeux, et commentée par son aspect, la matière dans laquelle elle est sculptée, le lieu où elle a été trouvée. Une familiarité s’installe, on apprécie la beauté, l’histoire, le mystère. On s’étonne de la proximité des civilisations, des religions. On accepte l’interaction du passé et du présent, de l’art antique et de l’art contemporain.
Et l’IMA propose dans les étages supérieurs de son Musée des objets dans une lumière agréable, une transparence où couleurs, matériaux, savoirs, calligraphies, parfums, voiles et musiques se répondent.