Même si un certain nombre de villes ont basculé (ou re-basculé) à gauche, on est loin d'avoir assisté à la « vague rose » annoncée, à l'image de Paris où la gauche ne gagne aucun arrondissement.
Les grands gagnants
- Bertrand Delanoë : confortablement réélu, il peut maintenant s'emparer du Parti Socialiste et rêver à un destin national
- Alain Juppé : réélu dès le premier tour dans sa ville de Bordeaux, qui lave l'affront subi lors des dernières législatives
- les ministres tous élus ou réélus, à l'exception de Xavier Darcos.
Les grands perdants
- François Bayrou : confirme qu'à ne pas vouloir choisir, on n'est tout simplement pas choisi
- le Modem : ne parvient pas à acquérir une stature nationale et s'installe, comme jadis le Front National, en tant que parti « perturbateur », à la ligne politique plus que floue
- Françoise de Panafieu : elle réussit à limiter la casse mais échoue à faire progresser l'UMP à Paris
- Ségolène Royal : réélue dès le premier tour, elle va trouver face à elle un Bertrand Delanoë renforcé, que ses proches pressent de briguer le poste de Premier secrétaire du Parti Socialiste.
Les « j'ai eu chaud »
- Nicolas Sarkozy : le taux d'abstention important et le faible écart de voix au niveau national (49,5 % pour la gauche, 47,5 % pour la droite) lui permettent de conserver une lecture purement locale de cette élection et de n'en tirer aucune conséquence au plan national.
- Jean-Claude Gaudin
- Jean Tiberi : qui conservent de justesse leurs mairies.