« Nous formons un groupe de scientifiques et d’ingénieurs préoccupés par la perception des dangers pour la santé des ondes électromagnétiques dont les fréquences sont comprises entre 3 kHz et 300 GHz (ci-après nommées « radiofréquences ») au Québec et ailleurs dans le monde. Nous déplorons que les véritables enjeux pour la société concernant l’utilisation des systèmes de communication radiofréquences soient occultés par l’unique question des soi-disant effets de ces ondes sur la santé. » Lettre publié dans Le Devoir le 24 mai 2012
À la fin de la lettre intitulée « Pour un débat guidé par la science », du 24 mai dernier, on peut lire: « Nous croyons que le débat actuel sur les radiofréquences et la santé humaine a pour effet de masquer les enjeux réels de ces compteurs », les auteurs prônant plutôt de traiter les véritables enjeux qui, selon eux, sont de nature économique, politique et technique. En fait, si ces scientifiques avaient assisté aux audiences de la régie de l’Énergie dont dépend l’avenir du projet d’installation des compteurs intelligents, ils auraient été à même de constater que les seuls enjeux qu’Hydro-Québec consent vraiment à adresser sont justement les enjeux de nature économique, politique et technique, masquant ainsi les enjeux réels de santé.
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