Ah, Paris ! Capitale animée au coeur de tous les fantasmes… Les réalisateurs l’ont bien compris et nombreux sont ceux à avoir mis en scène la ville lumière. Fascinée, j’y monte plusieurs fois par an (et pas plus tard que la semaine dernière à l’occasion de l’expo Tim Burton). Récit d’une voyageuse fauchée :
Transport : deux solutions !
- le train
- l’avion
Si vous connaissez votre date de départ (ou au contraire si vous n’avez pas de contrainte à ce niveau-là), sachez que la SNCF met en vente ses billets prem’s trois mois à l’avance. Par exemple pour un départ le 1er juillet, réservez vos places le 1er avril et bénéficiez d’un tarif préférentiel dès 25€ par personne. A ce prix là, il ne faut pas passer à côté !
IDTGV propose également des tarifs intéressants mais les réservations ne se font que sur internet : impossible d’utiliser ses chèques vacances, billet échangeable moyennant 12€ supplémentaires (voir conditions).
Le + du train : les gares sont situées dans Paris intra muros (dans mon cas, Gare de Lyon).
Le – du train : les tarifs varient d’un jour sur l’autre
Avec toujours milles choses en tête, j’ai oublié de réserver mes billets prem’s ; restait l’option avion via Ryanair. Attention aux options payantes : on devrait d’ailleurs créer un Master spécialité résa de compagnie lowcoast tant ils essaient de nous arnaquer ! Par exemple pour décocher l’option assurance il faut aller dans un menu déroulant qui n’a rien à voir et au milieu de la liste de tous les pays il faut sélectionner “pas d’assurance voyage souhaitée”. Dans le même genre, payer en carte bancaire est payant mais… vous ne pouvez payer qu’en CB ! Nous avons aussi opté pour l’enregistrement en ligne, ce qui fait économiser un temps précieux à l’aéroport et évite de venir 2h à l’avance. Toujours dans un soucis d’économie (de temps comme d’argent) nous n’avons pas pris le bagage en soute à 15€. A savoir qu’en cabine vous avez droit à une valise 55 cm x 40 cm x 20 cm de 10kg par passager. En cas de doute, déposez votre sac dans le testeur à l’aéroport.
Bref, je m’en suis bien sortie puisque toutes taxes comprises (taxe d’aéroport + frais de CB) cela ne m’a coûté que 19€.
Le + de l’avion : des tarifs parfois bien plus avantageux !
Le – de l’avion : comptez 1h15 de trajet lorsque vous atterrissez à Beauvais. Navette : 15€
Avec un total de 35€ l’aller chez Ryanair à peine deux semaines avant le départ, peut difficilement mieux faire (en revanche le retour via IDTGV nous a coûté le double). RIP au pauvre chevreuil atrocement fauché par le TGV… Passons à présent à l’hébergement ?
Hébergement :
D’ordinaire je loge chez des proches (contre la gratuité j’accepte un confort souvent bien rudimentaire) mais cette fois-ci cela n’a pas été possible. Lorsque je cherche un hôtel, j’ai toujours l’image du touriste naïf qui croit avoir fait une bonne affaire en réservant un hôtel autour de la gare St Charles à Marseille ; grossière erreur, ne faites jamais ça !
Au départ je voulais tester la formule Holiday Flat mais vu le nombre d‘avis critiques, nous nous sommes abstenus. La chaîne Ibis est très bien, quoiqu’au-dessus de notre budget cette fois-ci, quant à leur formule Ibis Budget à 47€ la nuit, elle était alléchante mais non payables en chèques vacances. Rajoutez à cela que ces établissements sont situés hors de Paris, je suis donc partie en quête de l’hôtel idéal à moins de 70€ la nuit en pleine saison… et j’ai trouvé !
Le Centre international de séjour de Paris Maurice Ravel (CISP) est situé dans le 12ème arrondissement de Paris (métro 1 Porte de Vincennes) et ouvert à tous. Il propose autant des chambres individuelles avec douche et WC que des dortoirs façon auberge de jeunesse. Une chambre individuelle coûte 42€ la nuit, une double 62€. A savoir que le petit déjeuner est inclus dans le tarif !
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La chambre (lit, bureau, armoire et poste de télévision) est propre, quoiqu’un peu vétuste, et nettoyée tous les jours. La salle de bain est impeccable, pas de trace suspecte ni de punaise dans le lit (encore un point important, lisez toujours les avis sur internet). Nous étions au dixième étage, avec un mini balcon et une vue terrible sur… le périph’. (Note pour plus tard, demander une chambre de l’AUTRE côté, là où l’on entend les petits oiseaux chanter).
L’établissement dispose d’un self et d’un restaurant. Possibilité de prendre des formules demi-pension/pension complète ou à la carte et nous avons eu l’agréable surprise de constater qu’ils prévoient un menu végétarien. Le petit déjeuner est varié et équilibré, de quoi prendre des forces pour promener toute la journée. Une piscine (payante) est également à disposition des voyageurs ainsi qu’une bagagerie gratuite, très utile pour ne pas vous trimbaler avec vos valises toute la journée après avoir rendu les clés…
Voilà, c’était un peu long mais j’espère avoir été précise ; dès demain nous parlerons des différents coins de Paris à voir (ou à revoir).