Un de mes correspondants sur ce blogm’ ayant envoyé hier descommentaires intéressants , élogieux sur ma présentationmais assez critiques sur le fond je me donne un droit de réponse qui peut apparaitre fastidieux à certains de mes lecteurs fatigués de lire mes articles sur les trous noirs …. – je les prie de m’en excuser .
Voici le commentaire : « ………………..Passons maintenant aux objections :1 /vous avez trop peu parlé de l’article et des travaux de AVISHAY GAL YAM sur les hypernovae QUI EXPLOSENT par création de paires particule anti particules et la plus importante figure manque( le graphique luminosités-temps) .
2/ Dans votre hypothèse de trous noirs a mésons ,kaons ,etc. ou même quarks isolés , je m’étonne que vous n alliez pas jusqu’ à l’extrémité de la chaine , donc pourquoi pas des condensats de neutrinos ?
En effet si je me rappelle bien de mes cours , le système solide le plus dense est décrit cristallographiquement par les systèmes hexagonal compact ( le moins de vides possibles entre les sphères toutes à touche -touche) …..Par conséquent un « condensat de neutrinos » vous permettrait de gagner, pour la même valeur de masse totale , par rapport à un condensat de neutrons une densité encore plus forte pour un tel trou noir hypothétique et je suppose dans le rapport des rayons neutron/ neutrino donc des masses soit 940.10^6/1 si je choisis le neutrino électronique . Imaginez le résultat ! »
1 : COMMENT MEURENT LES ETOILES MASSIVES ???
L’article en question du Pr AVISHAL GAL YAMET extrait de SCIENTIFIC AMERICAN et par POUR LA SCIENCEJUILLET 2012 pose la question de la fin de certaines étoiles super massives supposées pouvoir expliquer les très rares supernovæles plus lumineuse jamais observées etdont l’émission énergétique dure longtemps .La photo 1 présente le graphiquede cette cinétique de décroissance de brillance en fonction du temps réclamée par mon lecteur
1-1 :L e modèle standard de la cosmologie présentait jusqu’ alors les étoiles super massives comme celles formées durant le premier milliard d’années après le big bang ou le grand REBOND .C ‘est à dire des monstresdépassant les 100 millions de masses solaireset formées d’hydrogène et d’hélium. Une étoile est massive jusqu’à 15 M.S / très massive au-dessus de 50 M.S/ super massive au-dessus de 100 M.S /( M.HEYDARI –MALAYERI) ;la théorie académique interdisait une masse plus grande que 150 ( instabilité de LEDOUX/SCHWARZCHILD/HARM).
1-2 Elles étaient supposées être doncen réalité des restes « fossiles »et devenues rares DANS L UNIVERS ACTUEL
1-3 E n fait nous ignorons encore bien trop de choses et la théoriehérétique postulant des étoiles hyper massives de plusieurs milliers de M.S( 3000 !) a été battue en brèche puisEN PARTIE réa-admise récemment / Paul Crowther (Université de Sheffield, GB) et ses collègues ont observé des monstres stellaires dont la masse à la naissance aurait été au moins 300 M.S. l’un d’eux âgé d’un million d’années, en est déjà à la moitié de sa vie. R136a1, c’est son nom, serait l’étoile la plus massive jamais observée, avec une masse actuelle de 365 masses solaires et un ‘poids de naissance’ de 320 masses solaires.
1-4 Les observations de AVISHAL GALYAM semblent confirmer les découvertes de CROWTHER : il en existeraient encoreet ces brillantes hypernovae seraient les preuves de leur fin explosive …
Le mécanisme de GAL YAM vous est expliqué par la photo n°2 : la cinétique de la phase de la fusion stellaire de l’oxygènes emballerait pour les étoiles hyper massivesde plus de 140 masses solaires : la chimie nucléaire de cette fusion s"emballerait"créant des gammasà la pelle et ces derniers se couplant en se transformant en paires positrons-électrons , d ou explosion de l’étoile( la ligne du haut montre le vieillissement en " couches d oignon" d une étoile massive de 10M.S jusqu au stade de formation du fer puis supernova , tandis que la ligne du dessous vous montre celle , plus brève d'une étoile hypermassive de PLUS DE 140 M.S )
2 :LES CONDENSATSDE FERMIONS ET EN PARTICULIER DE NEUTRINOS
La question de mon correspondant XYZme pose un problème car je dois prochainement me pencher sur les condensats deBOSE/EINSTEIN et vous proposer à ce sujet quelques pages du « POUVOIR DE L IMAGINAIRE ».
Je lui rappellerai donc plussommairementque dans les mécanismes proposés pour les supernovaeon dispose heureusement de preuves expérimentales patentes : ce sont les neutrinos générés lors de l’observationde la supernova SN 1987 A (Leon M. Lederman, Melvin Schwartz et Jack Steinberger,ont eu le Nobel avec ) et montrant que cesderniers résultent de la transformation bien connue des protons avec des électrons en neutrons et les neutrinos chauds –bouillants s’échappent alors en flotsdans l’espace.C’est pourquoi je n’envisage pas un cœur résiduel possible de CONDENSATS de neutrinosdans des étoiles à neutrons ou dans des pseudo trous noirs …..MAIS JE PEUX ME TROMPER !