Un tueur en série ensanglante Marseille. Louis Schneider, flic au SRPJ, mène l'enquête malgré l'alcool et les fantômes de son passé. Le passé resurgit aussi pour Justine. 25 ans plus tôt, ses parents ont été sauvagement assassinés par Charles Subra. Schneider l'avait alors arrêté. Mais aujourd'hui, par le jeu des remises de peine et pour bonne conduite, Subra sort de prison. Cette libération anticipée va alors réunir Schneider et Justine, deux êtres qui tentent de survivre au drame de leur vie.
Mon avis
Après une réussite telle que celle de 36 quai des orfèvres, Olivier marchal était attendu au tournant. Difficile de faire mieux ou au moins aussi bien. Et là c'est le cas : nettement moins bien ici. Alors oui c'est sombre, noir, violent, désespéré, sans rédemption et sans concession. Mais c'est lourd, très lourd, trop lourd. La mise en scène en fait des tonnes, le scénario s'étire un peu trop en longueur(s). Malgré la très belle qualité des images, on ne voit pas grand chose, tout ce passe la nuit ou sous la pluie. Beaucoup de mal aussi à s'attacher aux personnages et à l'histoire, mais heureusement le dernier quart d'heure, à la fois terrible et plein d'espoir, nous offre une fin palpitante qui sauve un peu l'ensemble du naufrage. Quant à l'interprétation elle est assez mitigée. Auteuil est pas trop mal comme le reste il en fait peut être trop, à vouloir être trop sobre, cela en devient presque pathétique. Bon je ne suis pas très objectif, c'est un acteur que je n'apprécie pas spécialement et qui a toujours été surestimé à mon goût. Vraiment pas sa meilleure partition. Les seconds rôles sont eux un peu plus consistants. Olivia Bonamy tient enfin là un rôle un peu plus à la mesure des espoirs mis en elle depuis des années maintenant, mais qu'aucun réalisateur n'avait vraiment exploités. Catherine Marchal, Gérald laroche, Francis Renaud et Philippe Nahon (vraiment inquiétant) sont aussi dignes d'intérêt et nous offrent de bons moments.
Au final un film un peu bancal. Un scénario et une mise en scène trop lourds malgré une fin surprenante d'un côté, une interprétation honnête et une très belle technique de l'autre. Une déception tout de même pour l'auteur du chef d'oeuvre 36.
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