L’annonce fait la une de tous les journaux, PSA Peugeot Citroën supprimera 8 000 postes d’ici 2014. 3 300 emplois sur le site d’Aulnay-sous-Bois en accompagnement de la fermeture de l’usine et 1 400 emplois sur le site de Rennes. A cela s’ajoute environ 3 600 emplois dans les « effectifs hors-production ».
Arnaud MONTEBOURG parle d’un « choc pour la nation » mais qui doit être choqué ?
- PSA ? qui savait depuis 2008 que son business modèle national était non-pérenne sur le long terme et que seule une réorganisation en profondeur de l’ensemble de l’outil productif ainsi que de la stratégie de la marque pouvait constituer une alternative crédible ?
- Le gouvernement qui va de rustines en rustines ? Prime à la casse, bonus écologique, Balladurette en 1995, Jupette en 1996, toutes ses incitations à l’achat n’ont fait que doper un marché malade, donnant la fausse impression que tout allait bien et que les malheurs du marché automobile ne tenait qu’à un problème de demande.
- Les syndicats ? qui refusent tout compromis et limitent les capacités de l’entreprise à s’adapter à la nouvelle donne mondiale ?
- Une dépendance au marché national bien trop élevée
- Des modèles qui ne rencontrent plus les francs succès passés
- Une collaboration limitée avec des partenaires internationaux qui permet une diversification des gammes et des marchés, à l’image de Renault et de son partenariat avec Nissan.
Décidément, l’Allemagne va continuer de faire figure de bon élève …
Jean-Paul