Merlot, un bon cru malgré la pluie

Le festival d’été de Valence a débuté le 6 juillet et, jusqu’au 26, têtes d’affiches nationales et nouveaux artistes locaux vont se cotoyer sur des scènes en extérieures un peu partout dans la ville. Mardi soir, au parc Marcel-Paul, dans le quartier de Valensolles, la Valentinoise Marine Rosier a fait la première partie du concert de Merlot.

La jeune claviériste valentinoise Marine Rosier a assuré la première partie de Merlot tant bien que mal, largement encombrée par les soucis techniques liés à l’orage de l’après-midi.

Le temps n’aura pas découragé les courageux. Mardi soir, au parc Marcel Paul, à Valensolles, quelque 500 personnes se sont amassées sur la pelouse pour venir applaudir la Valentinoise Marine Rosier, en première partie du chanteur Merlot. Si la pluie a failli contrarier les plans de la direction de la culture, le spectacle a finalement bien eu lieu mais avec quelques encombres. Le groupe électrogène a notamment pris l’eau, obligeant la claviériste découverte au Jazz Action Valence (JAV) à recommencer plusieurs fois sa prestation. Musiques douces et météo pluvieuse n’ont pas aidé celle qui a joué pour Jean-Louis Aubert. « On aurait aimé qu’il y ait 1 500, 2 000 personnes pour venir la découvrir mais bon, on a déjà failli annuler à cause la pluie » justifie Pierre Tabardel, directeur du service culturel de la Ville. « C’était original, estime Levana Guzman, venue du foyer de jeunes travailleurs, j’ai aimé sans plus, je découvre. On avait un peu peur que ce soit annulé à cause de la pluie ! On s’est dit que s’il ne pleuvait plus plus à 20h, on venait. »

Merlot chauffe les foules et aime son public

À la nuit tombante, le temps de débâcher les instruments déjà sur scène et Merlot arrive, d’abord seul puis rejoint par ses musiciens. « On m’avait dit qu’on venait dans le Sud mais je crois qu’on s’est trompé. Salut les Bretons ! » lance-t-il à la cantonade. Il ne faudra que quelques chansons à l’ex-membre du groupe de reggae Baobab pour mettre en rythme le public grossi à l’entracte. Artiste à la plume noire et drôle, frère éloigné d’un Didier Super qui saurait chanter, Merlot chauffe le public, l’incitant à chanter avec lui « je suis un keupon, je n’ai pas d’avenir, de toute façon, il y aura plus d’eau, plus à bouffer sur la planète, quand j’arriverai à l’âge de la r’traite ».  L’argent, les filles, Paris… Autant de thèmes entonnés avec conviction par Merlot qui ont réussi le pari de chalouper la démarche du public, pour beaucoup venu du quartier. Un pari aidé par l’herbe humide qui, parfois, obligeait le public à rester debout par endroits.

La suite du festival c’est…

• Ce soir, retransmission des “Noces de Figaro” au parc Jouvet, 21 h 30.

  Pour chauffer son public, Merlot n’a pas hésité à descendre de la scène pour aller chanter devant une jeune femme, allant jusqu’à lui susurrer des mots à l’oreille.

• Demain, Comité des orgues, église Notre-Dame, 20 h 30 (et dimanche) ; Riff et William Baldé au parc Jean-Perdrix, 21 h.
• samedi, feu d’artifice et concert NoJazz au parc Jean-Perdrix, 22 h 30.
• mercredi 18, Cie Manutof au parc Marcel-Paul, 18 h ; Sid Ahmed et Karim Maurice puis Tayfa et Bagad Cap Caval au parc Jouvet, 21 h.
• samedi 19, Karim Baggili et Léna Chanamyan au parc Jouvet, 21 h.
• vendredi 20, Sanseverino puis Bal à Bistan, parc Jouvet, 21 h.
• samedi 21, Naïas et Imam Baildi, au parc Jouvet, 21 h.
• dimanche 22, Ibrahim Maalouf, parc Jouvet, 21 h 30.
• Du 23 au 25, Cinéfil au port de l’Épervière, dès 16 h.
• mercredi 25, Ensemble Vocal Est de Mié, St-Apollinaire, 18 h 30 et cie des pas possibles au parc Jouvet, 18 h.
• jeudi 26, Family Cheap et Orelsan, au parc Jouvet, 21 h.