12 juillet / Fuck you

Par Blackout @blackoutedition
12 juillet La loose - Fuck you Trois jours que Louise, la plus sensible des trois filles n'était pas rentrée chez elle. Louise possédait une tare supplémentaire, elle bégayait légèrement. Elle endurait les moqueries comme on se protège de la grêle sous un ciré. Muette comme une carpe morte, à la récréation comme en cours, sauf en histoire où, passionnée, elle était intarissable laborieuse et sifflée. J'ai vu sa mère une fois, m'aperçus que la tare était héréditaire. Elle mitrailla à propos de sa fille elle était sincèrement inquiète, Louise était taciturne, renfermée. Passionnée d'Internet elle passait ses week-ends fascinée par l'écran bleuté. Ses parents n'osaient pas la déranger, du moment que ses résultats scolaires étaient corrects. Une fois cependant son père essaya de percer le secret du facebook, il n'y parvint pas, le site étant verrouillé, et sa fille se mit dans une colère rare, à tel point que ses parents n'osèrent plus jamais pénétrer dans sa chambre, même pour faire le ménage. Intérieurement je jubilais comme chaque rare fois qu'un parent s'intéressait à son mouflet. L'inspecteur Morgane était inquiet, il craignait le pire, quoique jusqu'à présent le sérial killer ne s'était jamais attaqué aux filles. Il décida de perquisitionner la maison. La mère fut terrifiée lorsqu'il mit la main sur la poignée de la Chambre de Louise. Il expliqua il en venait de la vie de sa fille elle le laissa faire. Il essaya comme le père d'ouvrir l'ordinateur ne put tomber que sur un message déroulant en gros caractères : FUCK YOU Ce qui ne lui ressemblait pas. L'inquiétude grandissait dans le regard de l'inspecteur qui ouvrit la penderie de la jeune fille : plus une fringue, mais, une dizaine de battes de baseball emballées s'écroulèrent du meuble… A suivre... demain !

Tweeter

Suivre @blackoutedition

© Black-out