Déjeuner hier chez Billoux à Dijon avec deux amis producteurs bourguignons.
Par principe, dans ce genre de déjeuner, on ne déguste pas les vins des présents : on cherche autre chose. Du coup, j'ai demandé au Maître d'hôtel de nous servir à l'aveugle "un beau bourgogne, sur le fruit de sa jeunesse, sans acidité douloureuse, à prix correct, et dans la belle tradition des grands bourgognes".
Succès total de son choix : le bougre : il connaît ses classiques ! La tâche était périlleuse.
Arrivé sur table, on le situe volontiers en Côte de Nuits (pour sa couleur délicate, sa finesse, ses équilibres), sans hésiter - en tout cas pour bibi - à y voir un premier cru.
Que nenni : nous étions en Côte de Beaune et voilà le cru :
Le Domaine ne m'est pas inconnu comme certainement pour beaucoup d'entre vous. On a là, dans cette commune au nom glorieux, un vin qui mérite louanges et attentions. Parfaitement servi à température de la cave, il fit l'unanimité des convives pour son élégance, sa finesse, son équilibre. Bref, aucune note négative ou frein à des compliments mérités.
Un téléphone ce matin au Domaine qui me confirme en avoir encore, au prix TTC de € 29,30.
Si c'est dans vos budgets, allez y ! Vous ne serez pas déçus.
Je profite de ce cours billet pour mettre la photo promise du cru de Jean-Marc Burgaud qui nous avait tant marqué par sa fraîcheur et son fruit plus que remarquable. Un tout beau gamay digne de vos tables de fête :
On notera la nouvelle formule bruxelloise : "protégée" : va falloir s'y habituer !
Et tant qu'on y est, côté photo, vos lectures d'été :
Certes, ce n'est pas le Kierkegaard si cher au Grand Jacques, mais beaucoup de sagesse aussi :-)