1298.- Lorsque j'ai pris le départ de la deuxième édition de cette course qui se déroule intégralement dans l'infrastructure gigantesque du Stade de France où Les Bleus ont remporté la Coupe du Monde de football le 13 juillet 1998, je ne m'attendais pas à y prendre autant de plaisir.
Pour moi, c'était un événement un peu fun comme la Frappadingue ou bien la Strongman Run, pas une véritable course mais une succession d'obstacles à surmonter en équipe.
Sous l'impulsion de Jérôme rencontré lors de sorties matinales du BdB, nous avions donc monté l'équipe des Fast & Furious composée de Karine, Caroline, Charles, Maurice, notre capitaine Jérôme et votre serviteur alias dans l'ordre Spécial K, Carotte, Lapinou, El Guerrouj, Gébréjéjé et Tigrou.
Après moultes négociations, les tee-shirts à notre image sont sortis d'un vert de l'espoir fluo et plutôt réussi avec au devant le nom de l'équipe et à l'arrière nos surnoms respectifs.
Nous avions déjà arboré fièrement nos couleurs pas plus tard qu'à la Paris - Saint-Germain et aux 10 km de L'Equipe, quant à moi je l'avais porté systématiquement à toutes les courses post-Marathon de Paris.
Comme à l'accoutumée, lors du retrait des dossards j'avais retrouvé plein de têtes connues comme Stéphanie et José d'OVS, Abdel qui sortait le nez de son Paris Running Tour où il pointait en deuxième position, Victor et quelques amis Fessebouc comme Pascal Rousseau, Elodie Zhou que je rencontrais pour la première fois accompagnée de son mari, l'infatigable Renaud Landon et mon ami Romuald Le Viking avec qui j'avais couru le Trail du Mascaret il y avait un an jour pour jour organisé par notre ami Nicolas Contrain de OffRun.
Pendant la course, je fis également la connaissance de Romain un lecteur de mon blogounet que je salue et qui arriva juste après moi dans cette course haute en couleurs.
La course en elle-même est très courte puisqu'elle fait 7 km et nous étions 4.000 à y participer.
Avec un départ par sas de 300 coureurs tous les dix minutes, cela laissait le temps de tous en profiter sans nous gêner les uns les autres.
Je m'attendais à un footing tranquille et beaucoup d'obstacles puisque la bande-annonce nous présentais les épreuves mises bout à bout.
En réalité l'exercice s'apparente plus à du fractionné. On court à peu près entre un et deux mille mètres à fond les ballons puis on a une épreuve à franchir plus ou moins difficile mais qui casse bien le rythme, ensuite il faut repartir.
Les obstacles disséminés sur le parcours étaient au nombre de huit :
- Les barrières urbaines (km 0,8)
- Les containers (km 1)
- Les pneus (km 1,6)
- Les poubelles (km 2,3)
- Le bac à sable et haies au stade annexe (km 2,8)
- L'embouteillage de voitures (km 5,1)
- Les murs de franchissement (km 5,7)
- La rivière "fosse remplie d'eau" (km 7,2)
Au coup de feu de départ, nous sommes partis comme des flèches avec Charles le plus rapide en pointe, suivi par Jérôme puis Maurice et moi. Karine et Caroline
Dans les méandres du sous-sol, nous avons fait une boucle qui nous a mené vers trois barrières qu'il fallait enjamber ou sauter pour les plus grands et les plus agiles.
Deux cent mètres plus loin, nous sommes sortis prendre l'air et nous avions des containers à franchir et j'avais peur que cela fasse un peu haut. La difficulté est de devoir passer les difficultés en arrivant essoufflé.
Les poubelles furent un non obstacle car il suffisait de passer entre, sans être obligé de monter par-dessus.
Au niveau du stade annexe, il y avait des bacs à sable et des haies mais on pouvait passer sur le côté pour éviter les difficultés et j'avais sauté par-dessus les haies en prenant appui sur elles.
Des voitures garées en épi toutes serrées représentaient la difficulté de quasi-fin de parcours mais il y en avait peu, juste six, donc ca allait vite. J'avais peur de me blesser donc j'y étais allé prudemment.
Juste avant de prendre l'escalier pour monter tout en haut du stade, il fallait escalader des murets avec des prise comme pour les antreblocs de la salle de mon frérot. A ce moment Karine me rattrapais et j'ai eu un peu plus de mal que sur les autres épreuves.
J'étais encouragé
J'étais un peu fatigué par cette course effrénée et j'avoue que j'ai marché pour monter les escaliers qui menaient tout en haut du SDF où nous devions encore faire les trois-quart de la circonférence avant de redescendre tout en bas en direction de la ligne d'arrivée.
Je suis arrivé en 35:41" ce qui est plutôt moyen comme temps mais la bonne nouvelle est que comme nous avons tous fait un temps au-dessus de la moyenne, nous sommes arrivés 8ème équipe sur 200 engagées, pas mal du tout.
1er rang : Caroline, Maurice, Karine / 2ème rang : Charles, Giao, Jérôme
J'étais très content de prendre part à cette course et sans nul doute je la ferai l'année prochaine pour la troisième édition avec pourquoi pas les Fast & Furious à nouveau.
"Résultats de la Crazy Jog 2012" 8 juillet 2012 au Stade de France, Saint-Denis, Seine-Saint Denis
(Crédit photos : mur d'escalade Abdel Slimani
Arrivée, voitures PhotoRunning / Annie Moudzé )