Anglais
Elle a d’abord travaillé dans la mode auprès des plus grandes maisons (Dior, Ferré, Gaultier…) puis dans la haute joaillerie. Animée par l’exigence qui font les meilleures signatures et la passion des très belles matières Karin Sajo utilise désormais son énergie créatrice pour sa propre enseigne : une collection de tissus d’ameublement très inspirés, extrêmement raffinés, méticuleusement réalisés. Graphiques ou floraux, ses motifs tissés sont de véritables poèmes de dessins et de couleurs réinventées : lagon/orage, lilas/violine, rouge/carmin, noir/taupe… un savoir-faire artisanal et précieux. Magnifique. Karin Sajo.
Le dernier voyage, le dernier hôtel, la dernière belle expérience de voyageur
ou une anecdote ?
Le Taj West End, un hotel d’architecture coloniale au coeur de Bangalore, immergé dans une végétation luxuriante centenaire. Un luxe dans une ville grouillante et bruillante ou de longues journées de travail s’enchainent pour élaborer quelques unes de mes créations.
Le détail qui passe ou qui casse dans un hôtel ?
En Parisienne coquette, la taille du dressing. Mais avant tout, tout se joue sur la qualité du personnel.
Et pour finir, rien n’est pire que des rideaux anorexiques ou trop courts… des économies de bouts de chandelles !
La définition du luxe ultime ?
Passer de longues heures les pieds nus dans le sable chaud, à la recherche de coraux et de coquillages échoués sur la plage.
L’indulgence pour un défaut ?
Le perfectionnisme. J’ai mis de longues années à aller à l’essentiel et je ne suis pas encore guérie.
Picasso a dit : « On met très longtemps à devenir jeune ».
Le parfum qui fait frémir ?
… de plaisir. Il y en a tant ! En vrac, l’Eau de cologne à l’Iris et le Pot Pourri de Santa Marie Novella.
Les parfums d’Avant-Guerre, N’ Aimez que Moi et Nuit de Noel de Caron. Et dans un tout autre registre,
les émanations de terebentine de l’atelier de mon père. Et pour le palais, les confitures aux fleurs, rose, violette, jasmin,…Et les beignets de fleurs d’ Accacia.
L’éloge qui dérange ?
Tout éloge est bon à prendre et à recevoir.
Les dernières pages sur l’oreiller ?
D’ Hélène Guéné, Décoration et Haute Couture - Armand Rateau pour Jeanne Lanvin, un autre Art Déco. Un livre richement illustré. Je me nourris beaucoup d’images.
Le juron impardonnable ?
Un juron Hongrois bien vert avec un parfum d’exil.
La question qu’il ne fallait pas poser ?
Quelle couleur préférez vous ?
Une addiction ?
Une addiction indéfectible pour l’ Italie, la Toscane, le lac de Côme, la côte Amalfitaine, Venise. un de mes premiers souvenir de voyage à cinq ans. L’eau de la lagune à fleur de la porte arrière de notre hôtel.
J’ai cru inquiéte que l’édifice flotté sur la mer, tel un radeau.
Le dernier coup de gueule ?
Ce n’est pas bon pour la santé et le moral, mais quelques fois nécessaire !
Le dernier coup de pouce ?
Des tissus de ma collection en satin de coton et fils polyuréthane, pour la jeune styliste Léa Peckre avec lesquels elle a obtenu le Grand Prix du 25e Festival de la Mode de Hyères.
Le dernier coup de cœur ?
La porcelaine de Limoges et de Sèvres du 18éme et 19éme siécle, dont les motifs finement peint inspirent mes dessins de Toiles de Jouy.
Le musique du moment ?
En voiture, de tous et à tue tête.
Le site du moment?
Le mien !
Découvrez l’univers de Karin Sajo:
http://www.karinsajo.com
www.glahotels.com G.L.A Hotels, le spécialiste de l’hôtellerie de luxe