Sur le pas de la porte grande ouverte du bus encore roulant, il vous criera tous les arrêts desservis par le « collectivo ». Le bus de ville si vous préférez. Son nom ? Le « cobrador ». Littéralement, le receveur. Le chef d’orchestre. Il vous reçoit dans le bus. Vous fait payer. Il crie plus fort que son autre voisin cobrador, qui essayera lui aussi de vous faire monter dans le bus. Une vraie bataille entre eux à chaque arrêt. A croire que vous monterez dans le bus du meilleur, même si ce n’est pas votre chemin.
Lima, c’est du bruit. Taxis, klaxons et cobradors … Sans eux, Lima, ne serait pas Lima.
Les lignes de bus devaient être modernisées en 2010 à Lima. Pour une raison qui m’est inconnue, rien n’a changé. Les bus. Peints à la main. Des couleurs criardes. Les cobradors. Rien de plus typique. Rien de plus vivant.
Ils ne sont pas préts, eux, d’automatiser leurs transports publics. Heureusement.
Vu au Pérou, Lima.