Ce mercredi 11 juillet 2012, le ministre délégué au budget Jérôme Cahuzac a été interviewé sur France 2 dans Télématin et il a s’interroger sur la prolongation de telle ou telle ligne TGV plutôt que l’amélioration de réseau secondaire et résoudre les retards considérables et le manque de fiabilité de ces dernières années. Doit-on entendre par ce discours que les projets de lignes à grande vitesse comme la LGV Paris – Orléans – Clermont – Lyon pourraient être retardées ou annulées ! L’Auvergne et le centre de la France seront-ils exclus définitivement de la grande vitesse ? …
Ce mercredi matin, le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a pointé différents points en suspens au niveau des projets de lignes à grande vitesse :
- le financement des lignes que la droite n’avait pas envisagé
- le rapport de la Cour des Comptes qui indiqué que le coût cumulé des 14 nouvelles LGV était de 260 milliards d’euros : 1/3 pour l’Etat, 13 pour les collectivités locales.
- le gain marginal de certaines prolongation de lignes TGV
- l’entretien des réseaux secondaires
- améliorer la fiabilité du matériel
- limiter les retards.
Il a bien indiqué que « Le gouvernement n’aura pas d’autre choix que de renoncer à certaines des options qui ont été privilégiées ».
Quel avenir pour le TGV Auvergne ?
Après le feu vert de la commission national du débat public et celui de RFF, des études complémentaires sur les tracés « Ouest » et « Médian » tout en intégrant Roanne ont été lancées. Le projet a comme nom de code LGV « Coeur de France ». Ce projet ne fait pas parti des 14 LGV votés par la loi Grenelle 2 mais des lignes complémentaires pouvant être mises en place après 2020 seulement. Cependant, les collectivités locales poussent rapidement le dossier et la population est très active. Ce projet est un axe important de développement et d’aménagement équitable du territoire.
Mais le financement va-t-il suivre ? Le dossier n’a pas été poussé par l’ancien gouvernement au niveau européen et sans financement européen pas de projet ! La solution envisagée sera probablement un partenariat public – privé comme pour la LGV Atlantique en cours de construction entre Tours et Bordeaux mais quel sera le prix final du projet ?
Le coût total du projet devrait tourner entre 12 et 13 milliards d’euros ! Une somme très importante à trouver en période de crise.