La Russie, alliée au régime de Bachar al-Assad, n’a pas changé de position sur la Syrie, ont déploré mercredi à Moscou des dirigeants de l’opposition syrienne à l’issue de discussions avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
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« Je confirme au nom de toute l’opposition populaire syrienne qu’il ne peut pas être question d’un dialogue, tant qu’Assad ne sera pas parti. La Russie est d’un autre avis (…)« , a ainsi déclaré à des journalistes Abdel Basset Sayda, le nouveau chef du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition syrienne à l’étranger.
« Nous n’avons pas vu d’évolution dans la position russe. J’étais ici il y a un an et la position (russe) n’a pas changé », a également regretté Burhan Ghalioun, membre de la direction du CNS, dont il a été jusqu’à récemment le chef.
« Nous avons discuté de la position russe. Nous les (les dirigeants russes) les comprenons mieux. Mais Moscou n’a pas changé de position. Moscou croit qu’Assad est encore soutenu par la majorité du peuple syrien », a renchéri Mounzer Makhos, un autre membre du CNS.
La déception française
Le ministère français des Affaires étrangères a lui condamné le projet de résolution des Russes sur la Syrie le qualifiant d’ « en-deçà » des attentes de la communauté internationale.
VN:F [1.9.18_1163]please wait...Rating: 0.0/10 (0 votes cast)VN:F [1.9.18_1163]Rating: 0 (from 0 votes)« Il est clair que le projet de résolution russe est en-deçà des attentes de la plus grande partie de la communauté internationale », a déclaré Bernard Valero, son porte-parole, lors d’un point de presse électronique, estimant « indispensable (…) le transfert des pleins pouvoirs exécutifs à un organe transitoire de gouvernement »