Je survends à peine.
Dans une note de Natixis, Patrick Artus essaie d'estimer la variation de change que subirait le nouveau Franc.
Réponse : rien. Ou presque : une dévaluation de 2%.
Rien à voir avec l'Armageddon prédit par nombre d'experts autoproclamés.
Question annexe : comment la France va-t-elle profiter de la fin de l'euro si sa monnaie n'est pas dépréciée ?
Réponse : le Mark nouveau prendrait, lui, +18%. C'est ça de gagné comme compétitivité.
Par ailleurs, certes l'Espagne (-20%) et l'Italie (-12%) regagneraient un peu de compétitivité - contre la France également.
Mais d'une part c'est socialement juste et d'autre part la perspective de voir les pays européens renouer avec des dynamiques de croissance va permettre d'améliorer la situation de l'ensemble de la zone.
Vivement l'éclatement de l'euro, qu'on en finisse avec cette lente asphyxie, ce suicide généralisé au nom d'un programme mal conçu.