Le festival Soirs d'été propose à Paris une série de concerts gratuits dont la programmation a de quoi faire rêver!
En cette période bien chargée, j'ai jeté mon dévolu sur la soirée du 09 juillet qui proposait d'écouter, devant la mairie du 3ème arrondissement de Paris, Rover et Ben Howard.
Il y avait aussi une première partie mais, je ne vais pas te mentir, je suis arrivée juste à temps, je n'avais pas eu le temps de manger et c'était de la musique électronique, sans voix dessus alors bon voilà, j'ai un peu honte de l'écrire là mais je ne suis pas restée, je suis allée me ravitailler. Et j'ai quand même avalé mon repas dans le parc situé à côté de la scène et j'ai donc quand même pu profiter du son mais Herr Styler n'a pas semblé apte à me faire frissonner. Le (maigre) dossier est donc clos.
Passons à Rover. J'étais impatiente de l'entendre à nouveau parce que j'aime bien écouter son album mais je l'avais déjà entendu 3 fois avant ce soir là et les trois fois je n'avais pas été transportée. Alors je me disais que c'était peut être là l'occasion de nous réconcilier tous les deux et c'est un peu ce qui s'est passé... Tant mieux. Parce que j'ai du mal avec les artistes dont le live ne me procure aucune sensation particulière.
J'ai aimé les morceaux que j'ai retrouvés en live et j'ai aimé sa prestance sur scène, il émane de lui une vraie élegance matinée de puissance qui m'a touchée cette fois-ci. C'est un peu absurde parce qu'il est très vraisemblable que son attitude ce soir là ne devait pas être très différente de celle qu'il avait adoptée les 3 fois précédentes mais enfin voilà : Ca m'a plu. Bien davantage que les autres fois (il faut dire que la première fois c'était au buzz, un bar de Belleville dont la sono était de qualité assez médiocre (ils l'ont changée depuis : youpi!)...
Voici les photos (j'ai beaucoup aimé le jeu de lumières, je me suis un peu amusée avec, je n'arrêtais pas en regardant mes clichés de m'écrirer "Jesus!" rapport au fait que les spots dessinaient souvent une auréole ou bien créaient une ambiance du genre "que la lumière fut")(ahah)(oui)(mais enfin déjà je me fais rire toute seule, hein, c'est déjà ça)(et puis ça a fait rire Swann aussi qui était dans le photo pit avec moi)
Ensuite c'est au tour de Ben Howard bon là, on s'installe dans le photo pit mais interdiction de photographier le premier titre alors les rumeurs vont bon train (peut être que c'est parce qu'il entre en scène complètement nu, etc...)(ah oui je promets que j'ai entendu cette proposition d'explication)(d'ailleurs j'ai ri)(tu penses!). Ensuite c'est trois titres comme pour Rover. Mais enfin pourquoi pas le premier titre le mystère n'est toujours pas élucidé étant donné que je n'ai pas eu l'impression qu'il bénéficiait d'une mise en scène particulière ou d'un quelconque effet qui aurait pu expliquer la condition. Peu importe.
Le concert était très bon comme chaque fois. Ca commence à faire un sacré paquet de fois que je le vois, dis donc, d'ailleurs. J'aime l'album mais je trouve que le live apporte vraiment quelque chose, qu'il se révèle sur scène alors que, étrangement, il reste très "fermé" sur scène, baissant souvent les yeux, un peu à la manière d'un enfant qui ne comprend pas bien ce qu'il fait là (oui, laisse vagabonder mon imagination, tu veux?) et je trouve ça incroyablement touchant. Côté public petite déception, il n'est pas autant réactif qu'à l'accoutumée. Certes on est en festival et les gens qui sont là n'ont pas nécessairement fait le déplacement pour lui mais à Arras, au festival Main Square c'était fou! Comme ça a pu l'être à La Cigale aussi... Bref. Mais c'était beau, et devant la mairie du 3ème, Swann et moi je peux te promettre qu'on était à fond.
Au passage, sa violoncelliste-bassiste est vraiment divine. Si j'étais un homme je serais sans doute complètement sous son charme. Elle est divine.