La galerie d’art londonienne All Visual Arts présente jusqu’au 31 juillet la plus grande installation de Polly Morgan à ce jour : Endless Plains. Inspirée par une visite récente du parc national du Serengeti (Tanzanie), cette nouvelle exposition est une parabole vibrante qui confronte le visiteur au cycle intransigeant de vie, avec le prédateur, le parasite et la proie.
Endless Plains se veut une interprétation pervertie et inhabituelle de cette étendue énorme de terrain, à la fois stérile et grouillante de vie. Le résultat est un portrait sans concessions de la sauvagerie de nature, où le sacrifice d’une vie pour des dizaines d’autres est un échange essentiel et constant. Peu de temps après ce voyage en Afrique de l’Est, l’artiste fit une rencontre avec sa propre mortalité, développant une grave péritonite à la suite de laquelle une partie de son propre corps dut être ablatie à cause de la gangrène. Cette expérience imprègne de manière évidente la majorité des dernières oeuvres de Morgan, où les corps sont des foyers béants aux cavités bouillonnantes.
Morgan apporte sa propre carcasse dans la galerie sous la forme d’un cerf majestueux à la cage thoracique remplie de chauves-souris endormies. Ailleurs un arbre tombé, creux et pourri, est flanqué de porcelets dodus qui se nourrissent à ses ‘mamelles’ comme des parasites. La sève coule, comme du lait, le long de leurs mentons à mesurent qu’ils en aspirent la vie. Le porcelet, devenu une image centrale de ce corpus d’oeuvres, vient compléter la chaîne alimentaire puisque les champignons poussant de leurs carcasses permettent de nourrir les petits oiseaux voraces posés ça et là dans l’installation.
Photos © Fanny G. pour roughdreams.fr, AVA & Breed London
Courtesy of All Visual Arts
Londonian art gallery All Visual Arts present until july 31st Polly Morgan’s largest installation to date: Endless Plains. Inspired by a recent visit to the Serengeti, this new exhibition is a vibrant parable that confronts the viewer with the uncompromising cycle of life; the predator, the parasite and the prey.
Endless Plains interprets this vast expanse of land, at once barren and teeming with life, in perverted and unusual ways. The result is an unflinching portrait of the savagery of nature, where the sacrifice of one life for dozens more is a vital and constant exchange. Shortly after this journey, the artist had an encounter with her own mortality, developing life-threatening peritonitis and gangrene, where part of her own body died and went under the scalpel. This experience is evident in much of her new work, where bodies are rent wide, their cavities seething with life.
Morgan brings her own carcass into the gallery in the shape of a hollowed out stag, filled with resting bats. Elsewhere a fallen tree, hollow and rotten, is hung with plump piglets gorging themselves from its ‘teats’ like parasites. Sap runs, like milk, down their chins as they suck the life out of it. The piglets become a central image in Morgan’s new work, completing the chain as mushrooms sprout from their prone carcasses to nourish an avaricious flock of birds.
Polly Morgan – Endless Plains
Jusqu’au / until 31/07/2012
All Visual Arts
2 Omega Place
Kings Cross / London N1 9DR
United Kingdom
+
posté le 07 janvier à 17:29
This artist is amazing... I found great pictures of Polly Morgan in Art Days, here is the link! http://www.art-days.com/polly-morgan/ Enjoy! :)