Dernière partie de mon article sur les 100 d'aviation à Bernay...
Elle nous dira peut-être que "La terre nous en apprend plus long sur nous-mêmes que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. Mais, pour l'atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot ou une charrue. Le paysan, dans son labour arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la vérité qu'il dégage et universelle. De même, l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l'homme à tous les vieux problèmes" (3).
Aussi, bons nombres de cartes postales anciennes relatent d'ailleurs les faits marquants de Bernay et son rapport à l'aviation et servent à cette exposition.
Alors, après l'avoir visité (en 2-3 minutes) je trouve cette exposition outre le travail de collectages, d'archivages réalisé est bien vue, comment dire, heu, trop à la fois remplis et vide.
Dans le sens que tout ce qui est proposé à voir est des choses et d'autres accroché ici, mis sous vitrines là et/ou posé à même le sol, qui semble, me semble à première vue un peu trop brouillon ou fait pour remplir un endroit.
Je m'imagine toujours voir des choses merveilleuses, des choses rares, des choses qui pourraient me faire rêver, etc., mais non.
Oui, j'imagine toujours pouvoir voir des outils, des pends d'avions grandeur nature (qui aurait pu être déposé sur la pelouse du square des rosiers (espace vert derrière la médiathèque).
Oui, je m'imagine toujours, moi, comme un gosse qui a envie de magie, de voir et/ou sentir des choses qui me feraient dire un grand "Waouh" d'étonnement.
Oui, sentir le cambouis, voir une armoire métallique avec une salopette sale, un casque, des outils, etc., mais bon, non.
C'est hélas toujours à un petit (et déçue) "Ah c'est tout !" qui me vient alors à la bouche quand je visite ce genre d'exposition.
Mais je sais, je suis un éternel mécontent des choses faites avec labeur, travail et acharnement, etc., d'accords.
Mais avouez que ce centenaire de Bernay et son rapport à l'aviation aurait mérité je ne sais pas moi, une nouvelle fête aérienne telle qu'à l'époque non ?
Mais bon, là encore ont va argumenter avec le fait des moyens financiers rares, le temps, les gens, la politique, les grèves, le prix du pain, etc., qui font que voilà on a que cette exposition-là à voir.
Donc aimerais-je dires contentons-nous de cela et puis c'est tout.
Oui, que je peut-être ingrat envers celles et ceux qui œuvre pour transmettre la mémoire populaire collective, mon dieu (rire).
Mais j'estime que celle-là mérite des choses plus approfondies c'est tout.
Et cette série d'activités Bernayenne autour du centenaire de l'aviation tente, humblement, d'expliquer tout cela.
Mais voilà, j'ai envie de dire, "Bah laissons faire" allons voir, écouter, ressentir tout cela et peut être en nous couchant le soir nos âmes d'enfants nous ferons entendre vrombir les hélices de tous c'est avions d'alors qui partez pour des raids au travers le monde ou là, mes fameuses senteurs de toutes sortes raviveraient nos nez de gosses.
Nez de gosses qui regarderait au-delà des vitres de nos fenêtres les étoiles brillés aux queues des nuages que font tous s'est avions partent loin là-bas dans le ciel infinie…
(1) D'après des lettres et missives gouvernementales d'époques lues aux archives départementales d'Évreux (pour les besoins de cet article).
(2) "Bernay ciel d'histoire" par Bernard Miette
(3) Extrait d'un texte d'Antoine de St Saint-Exupéry.
(4) Propos extraits de la page consacré à "J.M Salnelle" sur internet.
Photographies : "Autours de l'aviation Bernayenne" trouver par le citadin et tirée du fond de carte postale de la ville de Bernay.