DJ surdoué, ce Frenchie qui a conquis Madonna avec Smash, son quatrième album, a réalisé six titres de MDNA, nouvel opus de la star. Cet été, il jouera en première partie de ses shows et nous donne rendez-vous au Stade de France, le 14 juillet.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
Déterminé, avec une idée précise du chemin à suivre.
Et celui dont vous êtes le moins fier ?
Un petit manque de folie.
Quelle est la chanson que vous sifflez sous la douche ?
I’ve got you under my skin, de Frank Sinatra... en pensant très fort à une fille qui se reconnaîtra.
Votre truc contre le stress ?
Avant ou pendant un concert, je passe la tête dehors pour prendre un bol d’air frais.
Votre boisson préférée ?
Le dernier cru de La Croix Romane, un lalande-de-pomerol et un beau ducru-beaucaillou : la plénitude.
Votre hobby ?
Jouer au tennis et courir les expos d’art plastique.
Votre héros dans la vie ?
Woody Allen. Je connais par cœur Manhattan.
Que possédez-vous de plus cher ?
L’équipe qui m’entoure. Sans elle, je n’y arriverais pas.
“L’Olympia en 2009, un show unique dans ma vie”
La musique dont vous ne vous lassez pas ?Melody Nelson, de Serge Gainsbourg, et le premier album des Strokes.
En quoi Madonna vous a-t-elle surpris ?
Son côté railleur, plutôt rare chez les Américains, m’a épaté. Elle réagit à l’instinct, avec certitude.
Vos acteurs préférés ?
Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Édouard Baer, Alain Chabat et Edward Norton dans Fight Club.
L’endroit inattendu où donner un concert ?
Dans une station de métro parisienne pour le côté démocratique.
Quels talents rêvez-vous de réunir sur un album ?
Un truc de fou : Lenny Kravitz, John Lennon, Fela Kuti.
Votre moteur ?
L’adrénaline, le challenge, l’affrontement avec moi.
Les trois basiques de votre dressing ?
Un chandail bleu marine, un jean, une montre chrono Omega Speedmaster.
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
La famille et puis Jean-Baptiste Mondino, sa femme Friquette, Géraldine Nakache, Marie-Anne Chazel, François Rollin.
Le voyage qui vous inspire ?
L’Afrique, le Mozambique, un retour aux sources, aux odeurs, aux sensations, à la lumière.
Pour vous, l’élégance, c’est ?
James Stewart dans Vertigo, d’Alfred Hitchcock.
Vos meilleurs souvenirs de concert ?
L’Olympia en 2009. Un show unique dans ma vie.
Votre formule pour vous ressourcer ?
Louer une voiture, rouler avec un CD à fond jusqu’à Pont-l’Évêque et dormir dans une auberge du pays d’Auge.
Que détestez-vous par-dessus tout ?
La prétention. En général, elle est inversement proportionnelle au talent. Lorsque j’ai rencontré Bono, de U2, j’ai été impressionné par sa simplicité.
Votre madeleine de Proust ?
Alphabet Street, de Prince, qui me renvoie à d’interminables soirées dans ma chambre d’enfant, le Walkman collé aux oreilles.
source : Madame Le Figaro