Fruits Basket,
Tome 1
de Natsuki TAKAYA
(Baby Manga - 4/20) Delcourt,
2006, p. 205
Première Publication : 1998
Pour l'acheter : Fruits Basket, tome 1
Natsuki Takaya est une dessinatrice japonaise de manga
née le 7 juillet 1973 à Shizuoka, au sud de Tōkyō.
Au Japon, Fruits Basket (qui peut signifier "corbeille de fruits")
sort par chapitre dans la revue japonaise appelée Hana to yume.
Par la suite les chapitres sortent sous forme de volumes reliés.
La parution de la série s’est terminée au chapitre 136.
Fruits Basket comporte 23 tomes.
Il existe aussi un anime de 26 épisodes basés sur
le début du manga (les 6 premiers volumes).
Je ne pensais pas apprécier autant cette histoire qui ne me parlait pas plus que ça dans la quatrième de couverture, mais force est de constater que j’ai bien accroché puisque j’ai déjà acheté 6 des tomes suivants…
Je ne suis pas encore totalement convaincue par le dessin, mais je suis définitivement tombée sous le charme des personnages et j’ai hâte de rencontrer les autres membres de la famille Sôma !
Tout commence alors que Tohru, jeune orpheline de 16 ans, découvre une belle maison sur le chemin qui mène à sa tente (depuis le décès de sa mère et l’indifférence des autres membres de sa famille, l’adolescente est à la rue). Elle s’arrête à l’entrée et rencontre Shiguré. Quelques minutes plus tard, Yuki, un de ses camarades de classe, sort également de la maison. Tohru fait le chemin jusqu’au lycée avec lui (entrainant des jalousies du côté de ses camarades de classe car Yuki, très beau jeune homme, est adulé par toutes les filles). Les membres de la famille Sôma finissent par comprendre que Tohru n’a pas de toit au dessus de la tête et l’invite à vivre avec eux en échange de quelques tâches ménagères que la demoiselle adore effectuer. Tout semble plutôt normal jusqu’à ce que Tohru assiste à la transformation d’un jeune homme en chat… La famille Sôma est maudite, 13 de ses membres se transforment en animal du zodiaque lorsqu’une personne du sexe opposé les enlace.
Dans ce premier tome, on fait juste cette découverte mais on n’en apprend pas beaucoup plus. Pourquoi cette malédiction ? Dans quel but ? Comment va-t-elle servir l’intrigue ? Mystère… mais ça me rend assez curieuse d’en apprendre plus sur les Sôma !
L’héroïne, la jeune Tohru, est bien mignonne, mais semble être, pour le moment, la figure la plus « lisse » et la plus « simple ». Cependant, derrière sa douceur et sa gentillesse, je suis sûre qu’il y a un peu plus… en tout cas je l’espère !
Shiguré, celui qui est le plus âgé et se transforme en chien, reste très secondaire mais je suis d’avis qu’il a un truc à cacher derrière son apparente bonne humeur !
Yuki, le bel adolescents aux cheveux argent et yeux violets et Kyô, le jeune nerveux aux cheveux oranges (on se demande comment ils font pour passer inaperçus… c’est si fréquent au Japon ? Moi un type avec des yeux violets et des cheveux gris, avant de le trouver très mignon, ça me ferait un peu flipper quand même…) sont les deux personnages les plus complexes, a priori. Se transformant respectivement en rat et en chat, ces deux là se détestent et passent leur temps à se disputer et à se taper dessus. Sous leurs airs de beaux gosses, on se rend compte que tous les deux souffrent d’un mal plus profond. Yuki est réservé et a beaucoup de mal à se mêler aux autres, Kyô attire les gens au contraire, mais il semble constamment en colère. L’arrivée de Tohru dans leur vie et leur maison va les faire évoluer et sortir de leur coquille… il me tarde d’en apprendre plus sur eux !
Dans les dernières pages, une furie débarque : Kagura. Folle amoureuse de Kyo, elle devient parfois très violente, à l’image de l’animal du zodiaque auquel elle est liée… mais je ne vous dis pas lequel !
Je pense que l’on rencontre les autres membres de la famille Sôma au fil des tomes et que chacun a une petite histoire et un petit truc à apporter à l’intrigue général… j’ai hâte de découvrir quoi !
Finalement, les dessins sont peut-être ce qui m’a le moins convaincu dans ma découverte. Oui, ils sont jolis mais j’ai en déjà vus des bien meilleurs, notamment en ce qui concerne les visages masculins. J’ai eu un peu de mal à différencier Yuki et Kyô (il n’y a pas la couleur de leurs cheveux) et la jeune fille en moi est déçue de ne pas les voir aussi « beaux gosses » qu’ils sont censés être. Par contre, j’ai bien aimé les voir transformé en animaux… limite presque plus marquants et expressifs que leur pendant humain ! J’espère que les tomes suivants me séduiront davantage de ce point de vue là.
Je sens beaucoup de potentiel dans cette série, de l’humour et de l’émotion. Les personnages semblent, qui plus est, avoir beaucoup à offrir et je suis très curieuse de découvrir où l’auteure veut en venir… Seul le coup de crayon me déçoit un peu pour le moment, j’espère que je changerai vite d’avis !