L'Instant metal du 22 mai 2012 : déstructuré et encore très en retard...

Par Medchassieu
Ah, c'est dur d'assurer la régularité d'un blog. On rattrape le retard de deux mois avec l'After de la séance consacrée à The Dillinger Escape Plan, que j'ai déjà évoqué ici (ahh, les débuts...).

A défaut de trouver une photo de 1999, un des derniers line-up, voire le dernier

 Groupe de mathcore reconnu, on les distingue par leur son torturé, destructuré et bien lourd. L'album Calculating Infinity, sorti en 1999, peut en témoigner. Ca a beau être du grand n'importe quoi, ce premier jet reste virtuose et brutal. On note le chant très particulier du premier leader, Dimitri Minakakis, sans voix claire, qui fonce dans le tas, et qui n'a aucun scrupule. Par moments, on se conjugue également quelques passages en guitare clean, au son presque jazzy, qui est une grosse influence chez énormément de groupe de mathcore. Enfin, pour illustrer tout ça, on a écouté l'hymne 43% Burnt, malheureusement encore sur Grooveshark, n'ayant pas fait l'objet d'un clip officiel.

Jaquette de Calculating Infinity

Je terminerai par une comparaison entre les deux albums chroniqués sur ce blog, le premier Calculating Infinity, et le dernier en date, Option Paralysis. Il faut déjà savoir que le remplacement de Dimitri Minakakis par Greg Puciato a, semble-t-il, fait fuir les fans de la première heure. Quelque part, on les comprend, car il est clair que le nouveau DEP sonne bien plus clean, bien plus mélodique que le premier. Le son de guitare beaucoup moins lourd, l'apparition de voix claires, et les polyrythmies moins présentes. Cela dit, je tiens à préciser que je ne crache pas pour autant sur le nouveau DEP, qui vaut autant le coup que l'ancien.
P.S. : Calculating Infinity est disponible à la médiathèque !