Actes Sud, 4 janvier 2012, 215 pages
Résumé de l'éditeur :
Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire.
En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et le srivalités à l'oeuvre chez sept adolescentes qu'elle a accepté d'initier à la poésie le temps d'un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune mère délaissée par un mari colérique et instable.
Parcours en forme de "lecture de soi" d'une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables, ce roman (...) dresse le portrait attachant d'une humanité fragile mais se réinventant sans cesse.
Mon avis :
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire de ce roman : les alternances de sujets (la mère de Mia, les ados, les pensionnaires, Lola), tous se mélangeant sans que vraiment un personnage sorte du lot.
Et puis, au fur et à mesure de l'avancée dans le roman, les personnages prennent corps, se différencient ; les moments de la journée de Mia sont plus nets également. Bref, j'y ai vu plus clair.
Puis, dès la seconde partie, Mia met elle-même tout en ordre dans sa vie et ses pensées et les actions ne sont plus présentées "en vrac" mais dans une succession voulue par elle. Il émerge de ces pages plus de réflexions philosophiques et sociologiques sur les relations hommes-femmes, les relations des femmes entre elles, également.
Car si le titre promet "un été sans les hommes", ils ne sont jamais totalement absents du récit.
Un roman sympathique dans sa seconde partie.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'atelier d'écriture où les sept adolescentes s'échangent les rôles et se dévoilent ainsi.