je me suis balladé un dimanche de juin du côté de Joinville et j'ai voulu dans cette ville où le cinémé avait une histoire qui s'est délitée avec le temps, avec la déconstruction de la culture agrémentée par les impuissances des pouvoirs publics et les appétits des promoteurs, me faire un plan ciné. Silence on tourne, on tourne la page sur une industrie culturelle, sur des plateaux où le jour se lève avec l'assassin qui habite au 21, où se recréaient toutes les réalités de la vraie vie. Plan sur Joinville, photo recolorée d'un aujourd'hui monotone où il devient nécessaire de pouvoir capter encore un possible d'imagination.
michel tabanou juillet 2012