Article écrit par Rémi Mrozek
Depuis l’arrivée de Tim Cook aux commandes de Apple, de grands changements se sont mis en place, et ceci à plusieurs niveaux, financiers, avec des dividendes plus avantageux pour les actionnaires et au centre de l’idéologie de la société, la notion d’écologie qui prend un tournant à 180 degrés.
Alors que la firme Californienne était l’une des rares entreprises à se battre pour la création du standard écologique, elle demande à ne plus être certifiée par l’agence Electronic Product Environmental Assessment Tool, EPEAT (qui permet d’évaluer les effets d’un produit électronique sur l’environnement), pour 39 de ses produits. Désormais, ce sera Apple et elle seule, qui jugera de ses efforts pour l’environnement.
Apple a expliqué au PDG de l’EPEAT qu’il n’était plus possible de respecter les critères demandés par l’agence, avec le design que la firme souhaitait réaliser pour ses produits. La société iFixit a attribué au dernier joyau de la firme, le MacBook Pro Retina, la palme du portable d’Apple le moins facile à réparer, soit une note de 1/10 (RAM soudée sur la carte mère, batterie collée, intégration de l’écran dans le capot). Tout ceci engendra donc une plus grande difficulté lors du recyclage des différents composants. Tim Cook changerait-il l’image d’Apple ? Une société qui souhaitait être irréprochable, ne tendrait-elle à présent que vers le profit ?
Affaire à suivre…