Magazine Cinéma

[Critique] TO ROME WITH LOVE de Woody Allen

Par Celine_diane
[Critique] TO ROME WITH LOVE de Woody Allen
Après Londres (Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu), Barcelone (Vicky Cristina Barcelona) et Paris (Midnight in Paris), Woody Allen poursuit son tour européen dans la capitale italienne, entre le Colisée et la Piazza Del Popolo. En quatre histoires, portraits de couples et variations sur le même thème (l’infidélité), il saupoudre son cru annuel de ses ingrédients habituels : humour corrosif, alliance d’absurdités folles (un anonyme devient subitement célèbre, un croque-mort se mue en ténor sous sa douche) et d’instantanés cruels (une épouse BCBG hantée par le dévergondage, un mec lambda tenté par la meilleure amie de sa copine). Porté par des acteurs au top (Alec Baldwin, Penelope Cruz, Roberto Benigni ou encore Ellen Page), To Rome with love, s’il est loin d’être le meilleur Allen (la comparaison avec son dernier long-métrage lui serait même fatal), se révèle plus intéressant que ne laissent supposer les marivaudages en cours. 
Le couple, comme toujours chez le cinéaste, n’est pas épargné : derrière ses sourires, son entrain et son ton comique, le film cache des canines bien acérées, qui dissèque les cœurs pour poser sur la table certaines vérités. Parmi elles : les bienséances sociales, le désir insatiable d’accéder à la célébrité, les penchants de l’humain (homme ou femme) pour l’interdit, les supercheries de l’amour. La musique est guillerette, le soleil romain étincelant, la bonne humeur contagieuse, mais on est chez Woody Allen, et la rose cache- forcément- ses épines. Au final, ce sont ces éclairs-là qui offrent au cru Allen 2012, des accents amers délectables. 
[Critique] TO ROME WITH LOVE de Woody Allen

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Celine_diane 512 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines